J'ai perdu cette fille de Barcelone, Ksenia, une russe qui habite à Munich, qui a un peu trop de pulpe aux lèvres et des aréoles larges qui marquent sous cette soie sauvage rouge vif et des seins lourds. She must be very gorgeous. Dernier étage du W de...
Tu es affalée sur le couvre-lit de velours rouge, couchée sur le ventre, les bras en croix, les longs cheveux défaits qui s'étalent sur les draps, le dos blanc, les épaules. Les pieds nus sur un sol de tapis de laine mauve et la grasse croupe blanche...
Ne rien épiler. Jamais. Je remonte la raie. Les poils en broussaille, inégaux, qui s'étendent sur le grenu de peau de tes fesses. Une vaste velure du temps des grottes et des ruts à quatre pattes. Tes poils en mèches humides. Les longues boucles noirs...
Il y a du poil sur le corps dans des plis protégés. Les genoux et les poignets à terre sur du moelleux de laine, de soie et de bois ciré. Relever la jupe et écarter le bout de fabrique de la raie. Mes couilles que je sens qui pendent et remuent quand...
Depuis 3 jours les humeurs grondes. Dans ces grandes chambres désertées chacun s'endort dans le refus de l'autre. La saturation gagne nos humidités. De rage tu me mords dans le compartiment collée contre moi toute fenêtre ouverte avec les rideaux ternes...
Déjà un turquoise blanc de jour. Cinq heures à peine. Il y a des lattes de bois sur la terrasse. Il y a la mer et l’envahissement de tes poils. Toute ta peau très blanche de l’hiver et le désordre qui prospère. Les béances hirsutes dans l’écart du cul...
Puisqu'il fait si chaud. Les volets de la chambre sont toujours rabattus. Les rideaux lourds en panne de velours sont tirés à moitié. Il y a la rumeur de la climatisation dans la pénombre de la chambre et le calme du patio intérieur sur lequel les fenêtres...
Tout remue dans des acajous qui grincent. A chaque gare, la nuit, on entend dans l’étouffement de chaleur “tchaï, tchaï” montant du quai. A un moment, je me suis retrouvé le nez dedans. Il y avait cette odeur chaude, acre et humide. Quelque chose d'un...
Il fait grand jour. Rideaux de pluie et des brumes sur les monts Grampians. La pierre ruisselante et luisante des ruines du vieux château de Kildrummy. Les quatres bow-window sur la terrasse et les balustres. Fenêtres basses qui arrivent aux genoux. Tu...
Plumeau d'acajou sur l'armoire à glace. Toiles Fortuny sur des tringles forgées de noir et vitraux en cul de bouteille mauve, vieux rose et vert délavé. Recourbée en avant comme une poire qui oscille sur mon sexe roide. Je te tiens ce cercle de croupe...
A l’écart du lac, avec ses jardins désormais à l’abandon, l’hotel sans plus aucun client et des insectes dans les suites de bains. Les draps rèches et auréolés de jaune. Une faible ampoule nue au plafond d’une suite immense. Je touche la peau. Je regarde....
Tu es lisse de sueur et d’huiles de bain. Il y a un réglage du jacuzzi en inondation de micro-bulles. Par la baie immense de la salle de bain, ce sont les rafales de tempête à plus de 50 noeuds qui nettoient à perte de vue le Pacifique noir. Ecumes des...
Bistre de la peau et les poils que tu ne tailles jamais, comme des longs cils noirs sur ta vulve renfoncée. Seulement quant je pousse avec la langue, les fines crêtes mauves se chiffonnent et se gonflent un peu. Je te lèche pendant des heures à la pointe...
du pouce j'écarte un peu la mafflure la petite ride mauve ou bistre et ces poils comme une touffe de crins en désordre le bois de la chambre les carrelages et les voilages les moiteurs fortes de la remonté du bazar et de l’île des Princes vers le quartier...
Il pleut, c’est souvent le soir. La mer est grise. Les essuie-glaces dans la nuit. Je me repasse les images. Les pneus qui glissent sur le marbre et les grandes colonnades protégées. Gigantisme vide des halls, des lustres, des balustrades. Les herses...
Tu vas, tu viens, tu t'engloutis au hammam, tu refiles vers la médina, tu passes des heures chez Dar Moha et Demeures d'Orient dis-tu ou au Comptoir Darna, tu reviens épuisée, ce matin avec l'odeur sirupeuse d'un savon gras d'Alep, plus tard avec un huileux...
Parler de tout et de rien avec un peu d'émotion dans la voix et la peau. Comme des petites moiteurs qui montent aux mains, au visage... La grille, le code, la porte, l'ascenseur... Juste très proche, ton souffle qui appréhende, mais rien, je parle doucement,...
Fuir Boston vers les lacs de l’intérieur. Parler de tout. Ne pas décrocher. Prendre la chambre, tirer les rideaux sur le lac sombre. Et puis les voilages, le silence, se rapprocher. Cet effarement. Je regarde ses yeux. Je vois soudain toute la gène qui...
s’éloigner d’une conférence regagner cette chambre sous un prétexte l’air chaud par les voilages les grands cactus et la baignoire sur la terrasse privé face aux rocs immenses du désert rouge d’Arizona un frôlement qui se prolonge en entrant de cette...
Je regarde le sms: T'es perdu? ;-) chambre 7. On me l'indique, je monte, je frappe, tu viens ouvrir. Tu as mis une robe grise avec les seins libres. Je vois ton visage. Notre gourmandise. Il y a tout le sexe là disponible et comme à la fois gonflé, amolli...
Encore si chaud la nuit sur la terrasse de la suite dévorée de bougainvilliers. Le léger déplacement de la balancelle épaissie de peinture blanche. Des coussins de velours mauves et or. Tu es vautrée sur le ventre, acoudée au dossier. Tu plonges vers...
Tu as marché aujourd'hui ruisselante de pluie le long d’Alaskan Way jusque vers l'embarcadère pour Bainbridge. Tes jambes luisantes d'eau et tes seins durcis au lin à petits motifs qui te colle. Plus personne dehors et tu savoures la pluie qui t’ajuste...
La chambre est blanche. C'est un appartement. Une ville européenne, immeuble récent, décor design et minimal, un bras de fleuve très vert en contrebas. Tu ouvres, il fait chaud, ça brille un peu entre tes seins d'Orient et d'Espagne humides. C'est pour...
Chalet isolé par les masses de neige de février, soleil chaud depuis ce matin. Grandes planches de bois horizontale dans ce grand chalet-double avec comme un patio japonais entre les deux. Le bois noircis du grand air. Fourbus des descentes du Mont-Fort...
C’est un village de pierre rassemblé en hôtellerie. La saison est passée. Les guerres en éloignent un moment les voyageurs. On nous a donné la maison 9. Une petite suite avec hammam privatif. Il y a une terrasse qui domine l’oued et des hauts palmiers...