Il y avait une intervention du Docteur Leila sur Diodore de Sicile et les commerces de l'arbre à myrrhe, ses résines, l'encens et les textiles des nabatéens. Il y a des broderies noires ou des fils d'argent dans les abayas qui se détendent. Je cherche la fente des yeux avec les traits de variations du khôl sur les pupilles noires qui brillent comme de l'humidité, les cils si fins et l'onctuosité chaude des paupières. On se croise dans ces conférences. Asma n'a pas le voile sur le visage avec juste le petit retroussement de la lèvre supérieure. Elle ne cesse de s'activer avec son huawei, se remaquille, active la vidéo, je me vois dans le champ, elle sourit. Il y a marqué Asma sur son badge. La conférence est sur le site de l'Ashar Valley. Il y a un grand nombre d'opérateurs de tourisme qui ont été invités. Dès qu'on sort des périmètres climatisés la température passe 45°. Cette écrasante chaleur sèche des saunas détend paradoxalement. Et très vite la sueur perle de toutes les infimes pores du visage si l'on s'attarde un peu. Tout est à peine perceptible et doit encore rester extrêmement discret. On parle des inscriptions funéraires et je parviens à lui glisser l'Alcôve Villa pour le temps mort entre les conférences et le dîner de gala dans les roches de Hegra. Elle sourit. Il y a des murs de terre sèche et un décor de paille tressé avec des ampleurs de rideaux et des longues pales au plafond. On n'a que des falaises au loin comme vis-à-vis dans le soir rouge qui tombe. Soudain tu es là. Le visage de Asma. Tu mets ta bouche sur la mienne avec voracité. Je sens tes mains qui m'agrippent. Je sens la langue, la salive, l'humidité de la bouche ; je réponds et restitue, notre entremêlement de langues. Tu lèches ma bouche, tu lèches ma langue, tu me fouilles et j'essaie de te rendre cette faim. Tu as presque des larmes et d'une main brusque tu défais la boucle de la ceinture, baisse mon djean et mon caleçon pour engloutir ma verge bandée jusqu'au décalottage du gland qui suinte des liqueurs de lubrifice. Tu suces avec une sorte de curiosité et possession retenue en toi. Je me laisse faire. Tu me parles peu. Tu projettes une sorte de ruissellement contenu en toi et à l'abris de ce pavillons de voiles, de rideaux et tentures sur les murs qui calfeutrent ta faim d'ogre fermenté depuis une vie protégée. Je te vois faire pour toi la découverte et le travail de peau sur ma hampe comme détachée de tout. Tes joues et les lèvres qui tentent de congestionner mon gland qui par à-coup t'étouffe et rend une mousse de glaires et de baves. Je suis debout la verge à l'air, tu restes à genoux, le voile au visage et la grande abayas qui te couvre alors que tes mains commencent à me fouiller derrière les couilles lissent mes poils par mèches de sueur et remontent en passant sur l'anus qui suinte et s'amollit. Je ne veux pas de cette scène et je comprends que je ne décide rien que je suis à disposition dans le tempo qui est celui d'Asma. Elle défait mes tennis, retire le djean, le polo Raffles, me met nu luisant de sueur dans ces alcôves ouvertes à la chaleur qui ne bouge pas dans cette vallée d'étuve. Tu me lisses et me caresse comme on flatte un animal. Tu me mets à quatre pattes sur ces épaisseurs de tapis de laine nouée serrées noires et rouge. Il y a comme de gros anneaux en fer forgé dans des angles. Je suis comme un goret à ta merci. Tu veux profiter de tout le corps nu sans honte et sans regard. Tu as des flacons avec des huiles que tu fais couler le long de l'échine, sur l'opulence grasse des fesses blanches et dans la raie du trou. Tes mains parcourent les musculatures et la graisse de ma viande exposée. Derrière tu écartes les fesses et lisses de la langue les poils gras de la raie. Et tu passes et repasses sur l'anus, sur sa boursouflure mauve qui se détend et s'ouvre peu à peu comme une anémone grasse alors que tu masturbes ma verge d'une main ferme et maladroite. Des gouttes de sueur me brouillent la vue dans cette position exhibée et passive. Tu ne veux pas que je parle. Tu veux abuser de ce gros corps de porc à ta discrétion. Tu me masses et je vois que tu veux commencer à me frotter avec tes mouillures cachées. Tu me montes comme ton bien. Tu défais tes vêtements et te place devant moi remonte au ventre l'abaya, le bombement suant du pubis glabre ne laisse paraître aucune lèvre rouge ni rose de nymphes et tu viens juste en pliant un peu les jambes écraser cette fente épaisse contre ma bouche pour que je te lèche. Et je sens tout le tressaillement de notre fébrilité à vif quand je pousse dans toute la torsion possible ma langue pour rechercher et atteindre tout le fouillis de pétales et cyprine de ta vulve ruisselante de tes écoulements chauds. Je sens tes ongles qui s'agrippent dans mon crâne pour me forcer à fouiller plus loin plus fort dans ta vulve. J'agite et tords et astique ma langue dans tous les plis qui m'étouffent. Et tu saccades ta croupe dans mon visage muselé de plus en plus fort et saccadé en geignant d'une sorte de rumeur rauque venue du fond de toutes les tristesses et puis tu t'arrêtes, te redresses, et te détaches. La vulve toujours nue sous l'abaya qui retombe, tu viens me chevaucher à rebours. Tu écrases ton sexe mouillé à califourchon sur mes hanches nues, écartes mes fesses et plonges ton visage dans ma raie de velures blondes. Tu exposes au soleil du soir qui vient déchirer les lourds rideaux de cette chambre du désert le trou inentamé de mon anus. Et tu le lisses, et tu le déplisses et tu l'humectes et tu le lèches, le fouilles, le forces, y passes, un doigt, deux doigts, trois doigts que tu y glisses, tournes, retournes. Tu enfournes trois doigts, tu verses de ce flacon huileux et tu craches de ta bave chaude et me forces toute la porcelaine et la tension saisie de douleur du sphincter qui refuse. Mes jambes à genoux tremble d'abandon et dépossession de tout alors que ta main gauche continue son éventrement et forage de mon cul alors que ta main droite passe sous le ventre saisir la queue hagarde qui pend, qu'elle commence à masturber avec la saccade de la sodomie de quatre doigts qui me déchirent et nagent dans un ruissellement de liqueur de mon cul et boyau éventré. A force de rentrer et sortir rentrer et sortir le boyau retroussé de rose est à disposition de tout et c'est ta main entière qui entre et qui ressort dans des claquements de liquide avec la douleur qui me fige et me laisse tremblant alors que tu accélères tout avec violence et sans plus de contrôle de rien comme une vengeance ou une recherche d'orgasme et d'abandon. Tu dis des mots en arabe comme oublié en toi et avec une rage comme de faire sortir tout le sperme et les liqueurs et du sang de mes boyaux que tu fouilles au-delà de tout ton poignet éventré en moi. Il y a de plus en plus de mouillures qui bavent de ta vulve et vient claquer sur mon dos à mesures que tu détruis mes organes et mes hoquets de bonheur. Tu es une fuite, est-ce que tu pisses de jouissance, est-ce tes seules saccades de cyprines et la sueur sans retenue qui maintenant nous colle partout. Tu te frottes avec vigueur à me casser les reins de tout ton poids et tes seins sous l'abaya encore tout en me trayant la verge pour en dégorger tout le sperme. Je suis face à l'entrée et je vois une nouvelle silhouette entièrement voilée qui se glisse comme chez elle. Comme familière avec la scène. Des yeux verts et d'épais sourcils noirs et roux rieurs qui me mange et me sourit. Je reconnais Maha qui me coach depuis l'arrivée à Riyadh. Elle regarde la scène cette sorte de tente écrasée de chaleur. Aucune climatisation ici à part ces hautes pâles de ventilateurs en bois de rose des temps britanniques. Tandis qu'Asma ne ta entendu écarter les voilages et continue de me défoncer l'anus en entrant et sortant son poing couvert de glaire et de macules de sang maintenant. Maha se met sans bruit à quatre pattes aussi et approche ses yeux et son visage intégralement voilé de mon visage et de ma bouche et pause sa bouche à travers son voile sur ma bouche un peu hagarde des possessions-dépossessions d'Asma. Elle se dévoile et je mouille ses belles lèvres rousses avec une invisible mousse de duvet doux. L'ajustement très lent des lèvres avec ta langue molle qui se laisse aspirer, sucer, qui me fouille, que je fouille. Le très fort goût des bouches pour ce première abandon découverte après une semaine professionnelle à ne rien trahir. Il ne fait pas encore nuit mais il fait toujours une étouffante chaleur. Asma s'interrompt et sourit en te voyant. Maha rejoint Asma, elle s'accroupit derrière moi et saisie ma verge qui pend alors qu'Asma vient lécher l'intérieur des mes boyaux. Des deux mains elle commence à traire ma verge comme un pis en serrant fort et en décalottant entièrement à chaque aller-retour la congestion mauve de mon gland. Elle me dit on va te vider les couilles pour que tu tiennes. Je tremble comme d'une fièvre lourde. Je ne tiens plus même à quatre pattes comme ce chien qu'elles abusent. Je suis aveugle et la sueur m'électrise de toutes les pores du corps. Je suis détruit d'abandon et des jets de sperme gras viennent en saccades maculer la laine des tapis avec leur excitations qui me redéfoncent l'anus et branlent avec plus de vigueur encore ma verge qui remue encore de contractions vides.
Maintenant elles sont debout. Vous défaites vos vêtements, les abayas, les djinns, sweet-shirts et basquets sous les abayas et vos gros seins nus no bras avec de la sueur et mon anus qui baille ouvert comme si de la mer maintenant pouvait m'envahir où tous les objets qui éventrent où les longues lamproies des aquariums. Je suis effondré dans les coussins avec des pièces de métal qui marquent la peau. Vous me faîtes le striptease express un peu grasse et tout le corps glabre et les pubis qui luisent comme deux miroirs. Il y a ce désir des racines du monde qui voilent nos yeux. Ma queue luisante de sperme qui pend. Asma vient au-dessus de moi et caresse avec une immense lenteur la grasse lèvre glabre qu'elle ouvre et découvre avec les longs doigts de ces deux mains. Elle me montre la voie. Elle a la vulve mauve avec des marrons et des gris noirs. Il y a très vite plein de cyprine qui met le lubre à son plaisir. Elle me regarde et dit mon nom, elle le murmure, elle le geint entrouvrant entrefermant les yeux. C'est comme si du mal venait, de la douleur, des larmes de toute cette vie qui ne va pas. Je vois par moment l'éclat du rose blanc du fond de ton vagin qui se découvre. Elle appuie mais les gestes sont comme à l'arrêt avec la jouissance à nouveau qui saisie tout son corps gras qui remue et les seins qui suent et des jets très cristallins qui soudain saccadent et saccadent et me mouillent le corps et le visage et comme si tu me pissais dessus à grandes eaux chaudes pour me laver. Tu contiens ton hurlement de jouissance dans ce silence du désert et Maha te retient alors comme pour que tu ne t'effondres pas, comme pour te consoler, comme pour te protéger dans cette horreur que tu expulses de toi sans vouloir plus me toucher. Très vite tu te rhabilles tremblante encore d'orgasmes et tu disparais sans rien me dire.
Maha viens s'allonger contre moi. On ne dit rien de la vie de Asma. Il y a le silence des vents chauds du désert qui bouge des objets de métal dehors et des tissus. Tu es sur le dos et je commence à prendre soin de toi. Tu ne mets plus de niqab depuis plusieurs mois. Tu me pilotes par whatsapp depuis mon arrivé. Tu as les cheveux roux et tu viens régulièrement à Paris. Il y a la beauté de la chaleur qui évase toutes les peaux. Il y a de l'eau en perles sur tes aréoles comme après les séances de sauna au bord des lacs du Nord. Je dévore du bout des doigts ta mollesse chaude. Je bouge les seins, la bouche, les cheveux en mèches mouillées. Je lèche ton ventre comme pour en nettoyer la sueur de ton après-midi dans les grottes d'Al Ula. Il y a un peu de sable rouge dans ton cou et des aisselles lisses. Je te suce les aréoles roses blanche et le mamelon à peine marqué comme une large tâche pour le lait. Je te lèche les yeux, les paumières, les épaules, je te fouille le nombril et suce ton nez, tes oreilles, tes joues. Mes mains se moulent dans tes flasques mamelles, je les bouge comme une houle que je passe comme à l'arrêt. Tu ne fermes pas les yeux et me regardes faire avec une faim qui monte. Tu détends toute cette tension de la semaine de la journée, tu te fais étale les mains devenant inertes, les cuisses ouvertes, la bouche ouverte avec un peu de bave maintenant qui coule et tu es trempée et il y a cette mousse d'eau qui sue à grosses gouttes sur ton pubis épilé du jour. Tu es en eau comme d'autres en nage. Tu ne demandes pas si nous nous reverrons, si tu pourras utiliser les whatsapp quand tu pourras sortir. Nous nous résorbons dans les caresses très lentes et les sueurs. Je lèche la totalité de ta peau et je caresse lentement dessus pour étaler les liquides, toucher l'onctuosité flasque des petites graisses. Tu n'es que douceur et huile de cyprine. Mes doigts remontent de ta vulve tous les petits jets dont ces léchages te remuent. Tu es une algue et mille langues de mollusques. Tu écartes en peu et relèves tes cuisse et mes tes deux mains dans mes cheveux qui me poussent le visage un peu plus bas. Tu ajustes peu à peu ma tête pour que la ventouse vienne se bien placer. Tu te cales dans ma bouche ouvres grand et appuies fort mon crâne pour que je commence ma besogne. Il y a la beauté infinie des ruissellements rouges de la béance de vulve et nymphes qui se déchiffonnent comme des fleurs de papiers japonaises. Il y a des pétales de vulves et de catleya. Il y a des jets de jus translucide avec ton goût de sexe. Immobile la langue se déploie et déplie les fripures de peau et fouille et dégage le bouton dur qu'on effleure et passe et repasse, alors que les mains ayant pris appui et assise sur la molle masse des fesses, glissent et laissent mes doigts entrer vers la raie et par effraction et inadvertance, se faufilant dans des bâillements du sphincter qui s'abandonne un peu avec d'autres huiles des boyaux en relâche. Je te lèche avec application. L'étrange disparition des fourrures. On attend dehors dans une alcôve voisine de l'animation qui vient. Il y a des gens qui plongent dans les piscines privés de chaque alcôve. Il y a des rumeurs de conversations et des déplacements de grands animaux. Nos vies par effractions. Interrompre le cours naturels de nos installations. Se résorber dans la respiration des organes. Devenir un moment la simple palpitation huileuse de ta vulve. Je suis la dilatation de ton sexe que je lèche. N'être que ce petit flux de sang qui monte. Sortir les doigts de ton cul pour remonter à l'étalement des seins. Je te lave encore et je te lisse. Là je veux jouir mais lentement, mais pas trop vite. Je veux sentir cette espèce de brûlure électrique envahir toutes les pores de la peau, la totalité de la peau peu à peu érectile, tremblante, à ce point où l'on tient encore et où l'on ne peut plus tenir. Je sens bien que mes têtons se dardent, se bandent. Que ta langue doit cesser. Qu'il faut que tu cesses, que tu ne bouges plus, rien, de peur que tout explose, que tout gicle. Entendre monter la déflagration sur le point de, l'explosante fixe. Le moment où plus rien ne bouge, plus un geste, et où pourtant il est déjà trop tard et qu'on ne peut plus rien arrêter même si la lente montée se retient ou va à grande lenteur mais sans plus aucune prise d'ici pour l'irisation totale de tous les nerfs de mon corps nu, exhibé. Je vais jouir. Suffoquer d'orgasme dans le désert de ce visiteur indifférent que je consomme pour ce seul jour ou cette semaine comme un plug suffoquant. J'écrase son visage que j'inonde de mon bonheur.