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  • : Cyprine Palace
  • : "un livre sur rien, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la seule force interne de son style" G. Flaubert
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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 19:14

Fuir Boston vers les lacs de l’intérieur. Parler de tout. Ne pas décrocher. Prendre la chambre, tirer les rideaux sur le lac sombre. Et puis les voilages, le silence, se rapprocher. Cet effarement. Je regarde ses yeux. Je vois soudain toute la gène qui la saisit. Ce qu'elle voit dans mon regard qui la soutient avec attention. Toute une vie énigmatique, opaque, devenue un peu ennuyeuse forcément, immense dans certains âges. Quelque chose de si doux dans la peau, la joue, la plage sous l'œil et les mèches brunes fines en frange sur le front, déjà plus si jeune. Qui passe et repasse. Se penche. Soudain comme une petite velure un peu très brune sur l'avant-bras, le nez un peu droit, les lèvres un peu fines avec du carmin, de si jolis plis et des fossettes entre la joue, le nez, qui descend vers les commissures et comme un petit écho du froissé de peau, la fine chaine d'or assez près du cou. La robe bleu, talon, grande, vaste. Une grande femme brume. Quasi gênée un peu de cette stature. La marque visible du string qui exhibe l'ampleur de la fesse nue, le large cul, toute cette masse blanche que je vais dégarnir. Te lécher le cul, la peau, les yeux, les grains de beauté jetés au hasard de ta peau si blanche déjà si épanouie. Ta surprise,  ta voracité, ton appétit. Comment avec délicatesse et fermeté, tu défais la braguette, écartes le coton et extrais ce sexe dressé de toute la faim de toi et tu te mets à genoux et tu le mouilles, le serres, le sers, jusqu'à la luette. Tu ris de cette volupté voracité. Je suis debout, le costume gris Paul Smith, teeshirt et tu me suces avec maitrise et assurance. Tu sais faire. C'est doux et ferme. Tu as du beaucoup sucer. Tu fais tout. Tu baises. Tu aimes ça. Tu es dans le sexe. Ou plus assez. Déjà, tu y a été, et moins ces dernières années... Tu te souviens que tu as faim. Et tu me suces goulument. Tu compresses bien, comme un muscle d'intérieur, comme un intestin, comme un anus, tu ne relâches rien, et je monte, je monte, je sens l'irrigation, l'irritation, l'irisation. Tu épies les contractions de mon sexe et tu maintiens resserres la fermeté ne me relâches plus, sors mon sexe trempé, bandé, décalotté, luisant de ta salive et des lubrifications qui coulent par à coup de l'urètre congestionné de mauve, replonge jusqu'à l'étranglement dans tes bouillons de salive, tu augmentes encore la pression et tout le sperme par saccades se lâche que tu suces, aspires, avales et tu te relèves avec ton sourire d'ironie, satisfaite et tu me regardes avec juste une goutte un peu blanche qui glisse à la commissure droite. Je vais t'aimer.

 

 

 

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commentaires

M
j'aime cette suite en lacis des lacs de l'intérieur<br /> elle est plus en "compréhension", en douceur attentive<br /> mais toujours en bandaisons et cyprine ;-)<br /> Faut pas déconner lol<br /> j'aime la manière dont cela monte doucement pour palpiter de désirs, de sexe dressés ,"d'irisation" et en suites culminer avec force et sens.
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C
<br /> mais peut-être pourrait-on reprendre autrement, prolonger en y plongeant à nouveau, par où recommencerais-tu ?<br /> <br /> <br />