Chalet isolé par les masses de neige de février, soleil chaud depuis ce matin. Grandes planches de bois horizontale dans ce grand chalet-double avec comme un patio japonais entre les deux. Le bois noircis du grand air. Fourbus des descentes du Mont-Fort et du Mont-Gelé. La vue immense du Grand Combin et jusque vers le Mont-Blanc, l’Aiguille verte, les Grandes Jorasses sur un bleu sans plus aucun nuage. Des clairevoies en lattes de bois passé à la noix qui protègent les grands salons avec la cheminée de pierre et les peaux qui tapissent parquets et divans. Remonter du sauna en contre-bas, taillé à même la roche avec comme une cage de bois blanc et des charbons humides poussés jusqu’à l’étuve. Ta large peau rousse ruisselante de sueur, par boucles les cheveux dans le visage, suffoquant presque de chaleur et les poils longs de ta vulve aussi par mèches devenues humides. Des plaques rouges sur ta peau si blanche constellée d’effacement des taches de rousseurs et l’aréole dilatée de rose bulbé de sueur. Tu gouttes et des traces de mes doigts marquent là où je te touche, te presse, te serre, je te lèche entre les seins et mets les ongles dans la mollesse blanche de ton lait, l’idée de claquer fort ma main sur tes grasses callypes. Le fin bâton de cuir que je glisse entre les deux bulbes épais de tes lèvres grosses, y dégager l’eau grasse comme un gel tout doucement. Ta large vulve brouillée d’épais poils roux qui enfouissent et dissimulent tes petites lèvres rouge sang. Je te claque les fesses et tu sors du sauna, cours dans les peaux de renard argenté, ours blanc, moutons et lapins ourlés, escalades l’escalier de bois et tu sors nue dans la neige fraiche du patio dans l’éclat de la violence du soleil. Les pieds saisis de froid, je te suis, te bouscule et tu es accroupie dans la neige, entre la sueur et la chair de poule qui raidie ta peau, tes seins. Tu te figes, tu es en sueur, tu palpites. Je te maintiens dans la neige jusqu’au ventre, quarante centimètre sur cette terrasse de bois, je t’écarte le cul et lèche les poils de ta vulve ouverte. Je te grimpe en levrette et accroche mes deux mains à tes seins lourds qui pendent. Ma verge qui butte et entre d’un seul coup dans l’huile de tes grandes lèvres pas encore saisies par la neige qui te glace. Je suis dans des flaques de ta mouille quand peu à peu tu te contractes. L’anus obturé comme du minéral et tes lèvres de velures rousses qui me compressent. Je vais vite sans rien sortir pour laisser mon sexe dans le chaud de ta bouche chaude et la masse de poils de ton cul et ton pubis. Ton fort pelage d'hiver et de chienne. Callé contre toi, serrant les mamelles et te léchant l’oreille, la nuque. Je masse le bouffant de tes seins. Je tape fort dans ton cul, essaie à chaque fois de frotter au plus près du haut des fentes vers ta commissure. Que tu jouisses vite de la sueur encore des bêtes. Notre agitation pour maintenir chaude notre visque et arracher de nos ventres mous la montée de tes liquides et de mon lait. Je veux t’irriguer de ma colle et que tu geignes dans la neige qui te cisaille les genoux à quatre pattes sur cette terrasse inondée du soleil des Alpes. Le grand silence du blanc hormis nos essoufflements qui halètent. Mes cuisses qui te claquent et tu râles, je viens, je viens, je viens dans un gémissement que je saccade sentant du ruissèlement à nouveau dans ma verge que je sors et tape et rerentre les ongles dans tes seins que j’agrippe avec la montée du sperme dans mon ventre mon anus exhibé au soleil et que je dégorge, dégorge dans ton rouge de tout mon lourd que je pèse de mon poids sur toi qui t’effondre à plat dans la neige de la terrasse me laissant vider toutes les derniers jets de mes couilles dans ton sexe éventré de rouge et de molesse de toutes nos baises, saisis de froid, écrasés dans la neige, tremblants de fièvre et de printemps, aveuglés de blanc.