10 janvier 2010
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Déjà un turquoise blanc de jour. Cinq
heures à peine. Il y a des lattes de bois sur la terrasse. Il y a la mer et l’envahissement de tes poils. Toute ta peau très blanche de l’hiver et le désordre qui prospère. Les béances hirsutes
dans l’écart du cul que tu exposes. Penchée vers la mer. Ils sont longs, épais, proliférant. La vie opaque dans l’enchevètrement pileux. Tout en filamment de boucles rudes et noires. Comme un
grand animal résigné à subir un envahissement par les boyaux. Comme si la mer allait te prendre et que tu t’y ouvrais. Je me mouille de salive les deux doigts qui cherchent dans
l’embroussaillement. Ils montrent la raie. Ils séparent et exhibent. Il y a du rouge qui attend le jour. Je lisse les plissures violettes de l’anus qui vient à l’abandon. Tu te cambre un peu
davantage. J’ajuste la hauteur. Je te lèche dans l’étouffement de mon haleine.