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  • : Cyprine Palace
  • : "un livre sur rien, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la seule force interne de son style" G. Flaubert
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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 13:54
Tu es lisse de sueur et d’huiles de bain. Il y a un réglage du jacuzzi en inondation de micro-bulles. Par la baie immense de la salle de bain, ce sont les rafales de tempête à plus de 50 noeuds qui nettoient à perte de vue le Pacifique noir. Ecumes des vagues qui montent dans le silence de la chambre. Presque nuit d’obscurité vers l’océan. La vasque est ovale et blanche et je rampe le long de toi. Embué de moiteur. Tes cheveux par mèches collés au visage. Au fond de toi. Eviter de laisser l’eau t’envahir. Ventousés. Qui se tordent et se cognent. Sombrer longtemps sous la ligne de surface. Jusqu’à l’étouffement. Comme une panique. Remuer comme des orques lentes. Faible houle face au déchainement de ces fureurs d’eau fracassées aux roches noires des confins canadiens. La peau molle de ruissellement et de chaleurs. Après le moment rauque, il y a comme des filaments de méduses qui s’accrochent dans l’eau à tes poils.
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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 23:18
Des huiles et des sels bulgari au citron vert. Les hublots des Bains sur la mer hors saison. Répendue sur les draps défaits. Rien ne passe de la circulation des yachts dans le port en contre-bas. La langue est un muscle qui se travaille. Se fatigue. Se saisi par moment de crampes à la recherche de rien au fond de ton sexe. Les méduses, les anémones, les filaments et membranes de rouge qui se gonfle en toi. Je passe lentement de contours en pourtours. Tu as lissé de tout poil le pubis. Je passe. Je mouille. Comme un effleurement. Comme si tout, le passé, les livres et les amours infinis se résorbait dans cette couture creuse. Dans l’ombre du pli, ma totalité qui repose. Tout, le temps que j’occupe ailleurs, se dépose dans cette commissure de ton ventre. A un moment, je pose la langue, grasse, épaisse, humide, douce... sur la fente. Il n’y a que le poids et les infimes papilles filliformes qui pèsent sans appuyer. Je me pose. Je me prépare. Insensiblement. J’appuie enfin. Je relache. Le mou doux des grandes lèvres. Leur épaisseur lisse. Et puis lentement, ma langue pénètre, à plat, écarte, s’enfonce, atteind le remou des petites lèvres, continue, pèse sur le capuchon, presse... et je la remonte, comme un lèchement qui frôle le clitoris. Lents et longs lapements. Je fouille les rainures, les plis, les rides, les toiles. Je rôde sans jamais y succomber aux alentours de la jointure, que je découvre par incidents. Comme d’irritantes inadvertences. Par saccades et déroutes, ma langue s’électrise. Puis s’interromps. Je te pourlèche la vulve. Je te cunnilincte. Je te vulvilincte. Je te clitolincte. Des humidités et des bouillons te montent et m’innondent par moment. Je bave. Tout se mélange, s’amollit. Mes lèvres se moulent à tes nymphes. Je te baise la bouche basse. Comme un ressac. Le goût de toi, de ces mers d’hiver. Des sels et des bains. Je cesse quand tu viens. Je reviens quand tu t’éloignes. Comme les immenses marées des équinoxes. Il y a les corbeilles de figues sur un bureau.
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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 23:17
La brume ce matin noie le Lac Majeur et l’Isola Bella. On devine à peine derrière les voilages du balcon les jardins en terrasses du Palazzo Borromées flottant sur le lac. Ta peau uniquement blanche. L’ombre au pubis qui est absoluement épilé. Ta vulve très rouge à débordements. Ce chiffonement de rides rouges. Tes grandes lèvres qui baillent. L’exposition du froncement de peau en haut et le bouillonnement des nymphes. Les draps sont blancs. Tu es répendue sur le dos. Les seins étalés. Je bande au fond de ce baillement trempé de tes petites lèvres. Il n’y a pas de mouvement. Aucun bateau sur le lac. Silence dans l’Hotel. L’infinie douceur de ta vulve. De l’eau dans l’eau. Je te sens comprimer mon sexe. De la vulve au vagin, tes striures de muscles qui se contractent. Je bande en rythme ma queue avec les serrements que tu pousses autour. Noyés d’humidité. Je compresse le clitoris couvert et laisse toute l’obsession se gonfler de l’intérieur de nos deux sexes. Les seuls activités de nos muscles qui se gonflent et se tendent sans aucun mouvement. Ton vagin en ventouse qui étouffe ma verge comme un sphincter.  Laisser monter nos jus dans cette immobilité. Des heures accolées dans nos sueurs. Tout suspendu avec l’innondation de peaux fouillis et cyprine. La lente montée du sperme. Tout maintenir indéfiniment sur le bord du coït. Ecouter l’eau qui est d’huile sous le balcon.
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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 23:15
Encore si chaud la nuit sur la terrasse de la suite dévorée de bougainvilliers. Le léger déplacement de la balancelle épaissie de peinture blanche. Des coussins de velours mauves et or. Tu es vautrée sur le ventre, acoudée au dossier. Tu plonges vers les lumières du Lake Palace qui bougent dans la nuit et le lac. Tu es nue et comme un rien à l'affut des petits bruits d'éventuelles rodeurs. Je me tiens aux deux barres de balanciers et je laisse ma verge bandée errer dans ton cul. Elle se tord. Se presse. Hésite. Nous entendons les fuites de la nuit indienne. La rumeur de la ville au bas des remparts de la forteresse. Les éléphants d'Amber. Les miniatures de la chambre où chaque poil de sexe est coloré d'un trait distinct de ces pinceaux à un poil. La seule peau de ma verge décalotée de trop bander qui parcoure la sueur chaude de ta raie. Il y a les silencieux déplacements de gros insectes. Je pousse, descends et me mouille le sexe au bas de ta vulve déjà baveuse. Mon ventre colle et presse la mollesse blanche des fesses. Je te cambre et enfonce un peu ton corps qui se comprime contre les armatures froides de la balancelle. Je monte la cuisse droite que je pose à ta hanche et calle assez vigoureusement ma bite qui perfore soudain l'écartement trempée de tes grandes lèvres de boursoufflures. Tu râles et un gémissement aphone m'échappe sur la terrasse. D’un coup le monde est humide. Je te tiens les épaules. Je tiens par les seins que je parcours. Que je modèle. Dont je me déborde. Je pose les deux mains autour de ton cou. Je bouge à peine avec le mouvement lent de la balancelle. Il y a le bruit humide de mon sexe qui bouge. Bute au fond du rouge. Sort un peu. Tout est très vite à ras. Installer tout alors pour durer. Tout épuiser avant de tout rendre. De légers souffles dans la nuit qui figent un peu la peau et la sueur. Infime déplacement des rythmes, des angles, des profondeurs. Accélérer les mouvements de l’armature. S’efforcer alors que tout coïncide. Notre saccade.
 
 
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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 18:20
 Je le pose et j’observe. Tout est blanc vide et silencieux. La rumeur de la circulation. Je vois gonfler mon gland qui touche ta peau. Il n’y a pas de dialogue. J’entends simplement ta respiration. Les rideaux sont ouverts. Tu ne bouges pas. Tu ne dors pas. La chaleur un peu molle de la peau après la nuit. Dans l’éclat du jour, allongée sur le ventre, la tête dans ton coude, les jambes un peu écarts. Tu as les yeux ouverts. Nous avons du temps. Je bande complètement jusqu’à décalotter le prépuce qui laisse la peau rouge et si fragile toucher ta cuisse. Qui remonte comme à devoir suivre tes moindres méandres. Caresser la cuisse. Mon gland qui avance. Approcher du pli épais d’une fesse. Un petit tressaillement et tu écartes insensiblement un peu plus la jambe droite. Il y a des poils. Mais je redescends. Je glisse longeant un fil invisible du gland dont une goutte translucide irrigue la douceur. Il se pose dans les rides un peu obscènes derrière le genoux qui te surprend. Comme s’il fallait qu’il en parcourt l’ensemble des recoins avant que nous soyons en état. Je descends plus encore. Le mollet doux. Epilé. Sous le pied, tes doigts de pieds qui bougent. Se forcer à les écarter. Qu'ils me serrent. Je remonte dans tes cheveux épars. Je l’y fourre. L’y baigne. Dans l’ombre lisse un peu humide de l’aisselle. Je te parcours. Je te lisse. Je t’aquarelle. Je te pastelle. Il te badigeonne.
Et puis, il regagne la colonne. Le cours principal de tout. Grain par grain, il bute un peu et se tend à l’idée qui se prépare, sur chaque vertèbre. Je remonte un peu, avant la grande chute. C'est à dire que je descends vers le cul. Les deux masses blanches et le resserrement de la pente. Qui colle à la ligne et descend dans l’écart des fesses. Mimer un va et vient dans la fente. Ne rien faire. La sensation de la velure de poils sur le boursoufflement. Je descends bas, noir de poils, onctueux de fourrures, rien qui se devine. Toucher seulement dans un saisissement l’infinie douceur mouillée d’abondance. Tout est disponible. Avide. Qui se retient un instant. Bouge un peu et remonte. Bute et rebute sur l’anus. Comme un oeillet, un nombril, accompagné d’un fin liséré de sauvagerie, de pelure. Le gland posé fort sur l’entrouvrement fermé. Petit rehaussement de ta croupe. Tu écartes un peu davantage. Tout offert. Il y a simplement le gland qui bouge sur l’anus. La lumière de septembre dans les hauteurs du Mercer. Notre vie concentrée dans cet infime contact. Tout est désormais tendu, trempé, vulnérable. Contracté comme un sphincter. Profond comme un organe. Des mollesses de peau douce comme au fond des boyaux. Comme un retroussement de ventre qu’on ne fait pas. Tu appréhendes et tu as le souffle plus fort. Rien ne se passe. Tout est infime. Tout qui s’ouvre. Qui s’éventre. Qui bée. L’abandon, l’épuisement et l’éclat de tout.
La voiture qui nous attend pour le Maryland.
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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 18:19
Vieux cuirs et allure sombre et bois. L’escalier grince quand tu me rejoins. Rideaux lourds tirés. Ton sein mou et presque flasque de douceur. Ni aspérité, ni relief entre le blanc de la molesse et le rose pâle de l’aréole. Le disque large qui a mangé presque tout le sein. Doux et sirupeux comme des peaux d'intérieurs, gensive, petite lèvres, intestin... De loin je touche avec l’index et le majeur. Je brusque un peu, mais cela glisse mollement. Pour que cela se tende enfin. Un peu de moiteur des orages de fin d’été. L’odeur mouillée de la rue. Palper ce bout de peau lisse entre le pouce et l’index.
Et je viens y écraser ma langue. Remuement mou que je mouille aussi. Tu ne bouges pas. Les yeux immobiles. Disponible. Etalée de relachement nu avant ton bain. Du sel de sueur de ta journée collé alentour tout l’aréole. Tu ne dis rien. La bouche ouverte avec juste un petit filet de bave sur ta commissure gauche qui échappe. Saisissemnt du téton qui se rugue. Je pourrais cisailler de mes incisives. Je suce doucement, avec largeur, avec effort pour absorber tout le sein. Je m’en encombre. Aspire comme pour y marquer jusqu’à du sang la fragilité. Tout devient humide. Ça glisse. Ma langue s’abandonne à ses pourléchages, dégustations, déglutitions. Le sein qui remue comme un secouement de gras. Tes yeux se fixent. La trop grande largeur de l’aréole qui en expose l’impudique nudité. Ton sein trop nu, trop blanc, trop large, trop mou. Sa masse comme un sexe ouvert et rouge. Quand il pend parce que tu me retournes. Quand tu les exhibes sous ton teeshirt parce que le soutif d’étouffe. Quand tout te mouille parce que je m’oublie à lécher dans ton sein. Quand tu crois que tu vas jouir.
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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 18:18
La grille de notre fenêtre donne sur le patio d’où l’on entend goutter de l’eau. Ta langue a un petit filet de salive qui s’étire de mon gland. Nous alternons les passivités. Ne rien faire jusqu’à ce que tu jouisses. Ou bien moi. Il fait encore trop chaud. Il ya aussi un robinet dans la salle de bain qui n’est pas fermé. Les rumeurs de la vieille ville de Mdina sont assourdis. La pulpe de la lèvre. Sa retroussure. Sa mollesse. Son dessin. Les peaux qui se posent. Se déposent. S’effleurent. Il y a un peu de liquide translucide à l’urètre. Et un fin liséré de bave que tu y lèches. Comme quelques poils d’un pinceau épais sur de l’huile. La bouche qui se forme. Se reforme sur le gland qui bande. Les infimes grains roses et blancs de ta langue. On se mouille encore. Se toucher. Se toucher. Ce qui compte c’est le temps. Le plat de la langue qui sécrase. Comme une ventouse. Qui m’enveloppe. Qui l’enveloppe. Le petit bruit d’humidité. Un peu de sueur dessus la lèvre à cause du trop d’été. Pas de vent de la mer. Devenu liquide. Encore aucun mouvement. Aucune déglutition. Le gland se boursoufle de violet. Luisant de tension. Mon globe. Décalotté. De toute fragilité que ta bouche caresse. Conforte. Vivre juste la peau déposée sur la peau dans ce vieux palais de Malte. Déjà dix jours. Pourquoi pas dix ans.
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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 18:18
D’immenses cornes de glace, comme des phallus lisses. Sortir d’un sauna humide à 90°, ruisselant d’avoir trop humidifier les pierres noires. Saisis et vautrés dans la fourrure des rennes, les lumières vertes à travers la glace des murs curves. Toute la sueur qui hésite entre la mollesse hagarde ou qui soudain se fige en frissons. L'hotel de la glace éphémère. Hésiter entre baiser avec avidité et brusquerie, tant l’eau de sperme et cyprine ruisselle en nous. Ou laisser le temps aux fourrures de se confondre dans ton sexe enfoui dans les épaisseurs que tu n'épiles pas. Mon anus mousseux de poils blonds, tes aisselles proliférantes de l’hiver. L’odeur acre de la sueur. Dans la raie de tes fesses où j’écrase mon nez. Je te lèche. Le suintement huileux à l’urètre que tu décalottes. Recroquevillés dans les cuisses étouffantes l’un de l’autre. Les sueurs qui se maitiennent chaudes des ventres qui glissent et tes seins mollis encastrés entre nous. Ma bouche ventousée jusqu’au bouc du menton dans ton trou. Tu bailles de rouges que je pourlèche en mouvement circulaire. Les doigts incrustés dans les fesses et que je sépare. Je te cunnilincte à l’infini.
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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 15:56
La question des poils dans la chaleur. Douche dans la terre séchée face aux palmes ouvertes sur la réserve. La moustiquaire tient à des troncs épais et sec. Tu te frottes lentement aux montants lisses et laisses des traces foncées avec un peu de mousse blanche sur les rondains ocres. J’aime tes poils qui s’allongent par mèches de sueur comme une aisselle. La peau et bombée de gouttelettes avant même de rien faire. Ton sexe n'a qu'une ombre de fente close sans aucun chiffon de petites lèvres rouges qui débordent. Comme un abricot. Nous sommes quasi seuls je crois. Hors saison et une virée mokoro sur le delta de l’Okavango pour les autres. Sur pilotis, sous la chaume, je regarde suer ton sexe et des cheveux comme huilés. Mouateur et je ne touche rien. Nous avons le temps, tellement le temps.
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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 15:49

b09

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