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  • : Cyprine Palace
  • : "un livre sur rien, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la seule force interne de son style" G. Flaubert
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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 13:44

Tu es affalée sur le couvre-lit de velours rouge, couchée sur le ventre, les bras en croix, les longs cheveux défaits qui s'étalent sur les draps, le dos blanc, les épaules. Les pieds nus sur un sol de tapis de laine mauve et la grasse croupe blanche bien callée au rebord du lit, des claires-voies et des rideaux tamisent la chaleur écrasante du désert de ces villes artificielles. Oasis des dollars du pétrole redessinant des jardins, canaux et jeux d'eau d'Arabie. On marche dans d'immenses ksars sortis du sable, avec poutres d'ébène et portes massives frappées de cuivre. Tu as tes bracelets de pierreries sertis aux hauts des bras. Une main qui cherche le froid d’une des colonnes de marbre noir pour le ciel de lit. Des incrustations d’or d’anciens empires sous un velum de soie sauvage. Ta peau si blanche marbrée de rouge. Comme un peu gonflé de chaleur, fragilisé du soleil cru qui a brûlé ces flaques de fesse exposées ce matin à l’abri des moucharabiehs. Ton opulente nudité comme offerte. J’écarte l’ampleur de l’ensemble. Je dépose bien au renfoncement mauve de l’œillet central quelques gouttes de l’huile verte que de deux doigts je caresse et imbibe. Je déplie avec douceur les fines fronces de ton anus violet qui brille dans le blanc de ton cul offert. J’étale les fins duvets qui frisent l’ourlure de ton cul. Je masse et malaxe jusqu’à ouvrir et détendre ce trou que tu redoutes. Il y a comme de fines soies de peau et des grumelures de roses. Il y a les petites nodosités d’une chair de poule et le luisant des viscères qu’on expose. Ton anus suinte et se lubrifie et baille de l’huile et des petites mousses de mes caresses qui t’ouvrent. Tu regardes vers l’horizon du vingt-cinquième étage de cette voile, les yeux grands ouverts et le trou abandonné à mon désir qui s’embrouille. Le sphincter sans plus de résistance et je viens pauser un peu ma langue dans cette béance de ton ventre. Je la pousse un peu encore davantage pour lisser et préparer l’accueil de ce palier vers tout l’intérieur de toi. Jusqu’où cette fois au fond des profondeurs vais-je pouvoir te fouiller. Jusqu’où ton hoquet d’abandon va-t-il supporter mon enfouissement en toi ? Il y a cette fine collerette qui recoud le passage de l’anus à la vulve. Les rigoles infimes et un peu symétriques qui s’effondrent vers le cratère de ton point de remugles. Ta douceur et les petites grenelures de poils absents. J’écarte tes deux belles fesses et le moment des grandes irrigations de moites et de colle me congestionne. Comme une ouverture béante de rouge suintant et qui respire de ses muscles épuisés. Il y a un grand trou rouge dans ton cul exposé au milieu de ce lit de palace posé sur une estrade d’autel. Je me calle à tes hanches et tu te ressaisis. Les yeux qui se rouvrent d’un coup au moment où lentement et sans plus de renoncement possible le contacte et l’enfournement immense et infime commence avec la lenteur des mouvements des plaques de l’écorce.

 

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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 18:50

J’écarte la pulpe. Deux cosses. Deux pelures épaisses et lissées de cire. Tes bourrelures de peau que j’épluche, que j’écarte entre le pousse et l’index. En faire rendre l’eau. En exposer le rose. Les fripures de rouge mouillés. Tes fine petites lèvres comme des crêtes avachies. Qui apparaissent, émergent, se déchiffonnent. Je te déplie. Je t’expose. Je prends le jus. Je suce et j’aspire. Les vastes orbes blancs intacts de ton cul que j’écarte. Des plages de sable. Ton œil mauve qui me dévisage avec de part et d’autres les voilages vaporeux de la fenêtre qui bougent un peu dans un vent Pacifique et la vue qui se dégage au loin quand ce fruit que je dévore devient flou… La grande chambre opale et glauque, les voilages amendes brodés d’argent, l’écume au loin d’un océan intranquille et toi épandue sur un cuir craquelé de Cordoue du vieux bureaux m’exposant ton seul callypage nu et suintant dont tes deux mains m’écartent la raie.

Que je te lèche à livre ouvert.

Je vois peu à peu vivre ton œil. Je le voie respirer. Fuir. Il se gonfle et se golfe à mesure que je le lèche. Ton grand bâillement d’eau onctueuse et un peu lubricte. Comme une petite sueur qui fait briller peu à peu tout ton cul avec ton anus offert et tout le pli bas lissé de cire. Te dévorer par les entrailles pour comprendre ou apaiser cette faim qui inonde notre vie Pacifique. Je rentre et déchiffre les augures de tissus rouges. Je force et détend ta vie. Comme un retroussement de sphincter. Un velours de toi. Une panse d’intérieur.

Les petits bouillons de sperme qui dégorgent par saccades, par relâchement et désarroi dans un matin de Californie.

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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 22:20

Je regarde le sms: T'es perdu? ;-)  chambre 7. On me l'indique, je monte, je frappe, tu viens ouvrir. Tu as mis une robe grise avec les seins libres. Je vois ton visage. Notre gourmandise. Il y a tout le sexe là disponible et comme à la fois gonflé, amolli et mouillé. Je te regarde. La peau si blanche entre les seins et sur les bras. Si douce comme glabre et lisse avec quelques grains de beauté épars sur le blanc. Je te touche juste. Les doigts, la joue, la bouche. Je touche un peu dans l'échancrure du gris. Tu me suis. Attentivement. Tout ce qui remonte à ne rien se dire. Des bouffées de nuits de coïts qui reviennent. Tu t'assieds. Tu te calles très au fond du fauteuil de la chambre étroite. Je me mets sur le sol, relève la robe, et descends la culotte aux chevilles. Tu me laisses faire. Tu me souris. Tu as fait comme auparavant une épilation très rase. Que tu n'aimais pas trop. Ton étalement de peaux rouges fines qui éclate. Qui d’un coup se défripe et s’exhibe. Tu avances la croupe, les jambes écarts. Tu te présentes à moi. La meilleure part de nous. Lisse, compliqué, ce débordement des soies de tes petites lèvres. Tu ne me quittes pas des yeux avec cette espèce de satisfaction d'abandon. J'approche. Nous attendons. Tout très lent. Quasi pas de geste. Tout le temps. Pas de temps. L’infinité du temps pour ça. Assis entre tes cuisses écarts. Je lisse ta peau. Du revers de la main. Du bout mol des doigts. Sur l'intérieur de tes cuisses, je lisse et je remonte. Je m'approche. Je zoome sur ton ruissellement de vulve. Je passe les mains sur ton ventre et les glisse sous la robe. Tu offres comme encore un peu plus cette respiration de vulve. Mes mains qui atteignent les seins nus. Qui se moulent dans leur opulence. Comme une mollesse qui bouge avec des choses liquides. Tes débordements de pétales rouges qui luisent et baillent à portée de bouche. Tu es ouverte, comme une respiration de cyprine et je vois le noir profond de l'intérieur vide de ton sexe. Tu soupires et les petites et grosses lèvres se disjoignent vers les moelleux de viscère rien qu'à l'idée. Je passe et repasse du bout des doigts sur les aréoles qui se tendent. Et puis j'avance délicatement, que je viens déposer sur le haut visqueux de la commissure des petites lèvres, tout le plat de la langue qui s'y colle avec lenteur. Je bouge à peine ma langue dans tout ton sexe humide. Je te lèche et je te fouille comme au ralenti. Je mélange, plie et déplie, découvre et recouvre des fragilités de nacre. Tes deux mains qui se glissent dans mes cheveux pour rejoindre le tempo. Je te dévore et tu pleures déjà de la montée de tout. Tu appuies davantage comme pour enfourner tout cette bouche en la tienne. Tant je te lèche que cela te fige, te gèle, que tu te cambres et tremble fort dans un feulement qui dure et dure et dure je jouis, je jouis, je jouis.

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 23:14

Elle me retrouvait le soir après avoir couché les enfants dont elle s'occupait. Elle était très jeune. Ce bel age ou le corps est devenu plein, la taille adulte, la croupe qui a ouvert les hanches, les seins gonflés avec l'aréole tendue et tirée de fines flaques roses, la vulve souflée de ces deux épais rebords avec si peu de poils encore très blonds et l'avidité de nous découvrir ses impudeurs. Prise dans les sentiments et la curiosité un peu désordonnées pour les garçons... Fière de sa pulpe et bombant un peu tout en restant peu sûre du reste. La fenêtre ouverte sur les vieux croisillons de bois rose-écaillé donnait sur le grondement des marées d’équinoxe. Ses cheveux en colle et mèches avec du sable et des odeurs d’huile et de gras duveteux sur sa peau dorée et un peu rouge dans le gonflement du soleil. Mary était encore chaude de la plage avec des pailles de coquilles et ne contenait pas son rire en s’installant dans la chambre, laissant son paréo et retirant le tee-shirt sur les seins mous et sa culotte de coton blanc avec les marques déjà nettes du bronzage. Cet age qui déborde un peu et comme ne supportant guère les tissus et vêtements. J’écris sur les piscines des années 1930. Passer la journée 907 Whitehead Street. Assis à mon bureau face à la mer et Mary ainsi nue dans la chambre parlant de tout et de rien de sa journée et des bêtises des enfants sans autre forme de commentaire comme on va après le bain chez le glacier se glisse sous la table défait ma braquette et absorbe tout le gland et la verge qui n’ont encore eu le temps de se défripper et ainsi dans sa bouche de salive et de douceurs humides  se déplient comme une fleur japonaise de papier séché. Elle suce avec gourmandise et volupté comme une boule de nutella qu’on a laissé saisir dans la glace. Je regarde la mer et ses cheveux qui bouge sans rien dire avec la lente montée de ce sperme déjà au bord de se rendre par les chaleurs de la journée des bords de mer. Comme d’une conversation continue, Mary à son affaire monte et descend sa bouche sans sortir le gland avec mollesse et détermination jusqu’à ce que je sente venir ce visque de fumée sans parvenir à l’en alerter et qu’elle suce plus fort encore à l’arrivée des secousses et petites cambrures de mon éjaculation délicieuse et qu'elle aspire comme à en nettoyer l’urêtre et les filets dans la colerette au rebord du gland et du prépuce. Alors elle rit et me regarde avec un air satisfait de son forfait avec les joues un peu rouge et comme un peu en sueur de son effort continue depuis l’arrivée en bicyclette au jardin de l’Hôtel et sa volupté prémédité depuis le matin dans les chaleurs lourdes de ne rien faire les jambes légèrement écarts au soleil de la plage. Venait alors le temps de la vengeance et lentement je me levais et je dévorais sa jeune bouche encore humide et collante de bave et sperme que je fouillais comme si c’était un sexe ou un anus passant mes mains dans son dos qui descendaient jusqu’au charnu où j’incruste mes ongles du cul très blanc et pailleté comme un visage avant la nuit, t’y faisant jusqu’à un peu mal et remontant vers les trous de l’anus mou et de la vulve trempée. Te soulevant par les cuisses et t’allant déposer la bouche encore fouillée de la mienne et nos langues sur les draps défaits du lit de notre nuit. Etalée sur le dos, tes bras étirés et les jambes largement ouvertes je retiens la beauté dont quel adulte ne saurait vouloir se nourrir. Se gorger. Tes grosses lèvres épaisses et blanches au pubis faisant comme une raie d’ombre de fesses qui même ouvertes ne laissaient paraitre aucune des fines et fragiles crêtes rouges de ta vulve si peu baisée encore et tant caressée. Ton ventre plein et son bombement que tu me tends avec l’air dans ton regard d’une offre gourmande comme très large sur ce triange à peine duveteux des poils blonds naissants que tu laisses repousser en désordre après m’avoir tout lissé de cire comme d’une impudeur qui s’abandonne à notre arrivée au début du mois à Key West. Une envie qui me remonte de la vigueur à mon sexe flasque d’ouvrir et lècher avec toute la douceur du monde le haut fragile de ton enfouissement de plis et de cyprine. Comme une bourrelure de vulve d’enfant avec un peu de sable et aucune dorure de soleil. Je te lisse cette peau de fruit sans écarter les mafflures d’abricot. J’aimerais que tu te caraisses jusqu’à voir tes yeux qui se perdent si loin de moi quand tu jouis. Ou que tu me dévores les yeux grands ouverts quand ça vient. Je voudrais étaler le plat de ma langue dans ton sexe étroit. Caché. Tu mets ta main dans mes cheveux que tu fouilles, appuies par moment et mimes un rythme que je suis de ma bouche. Je te toilette et lisse les poils fins, je creuse et glisse ma langue en pointe. Je lèche l’oncte et les odeurs de miels de ta vulve salée avec de petites algues sans que tu aies perdu le temps de repasser par une douche à la Villa jouxtant l’Audubon’s tropical garden. Je lèche la mer de tes petites lèvres ramollies d’eau. Je lèche, et lèche et caresse jusqu’à ce que tu ruisselles, tu souffles plus fort et d’une voix si fine, tu pleures ou te plains doucement d’un gémissement en écho je jouis je jouis je jouis je jouis je jouis avec le souffle et la rumeur forte un peu venu du balcon et le silence des lourdes vagues en contrebas de notre vie à l’écart.

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 23:06

L’œillet est clos. Des plissures de bistres et ocre qui se fendillent de rose. Tu es allongée sur le ventre. Des journées de bus et le ventre qui se vide. Tu dors ta jupe en jean remontée à mi-fesse. Tee shirt trop large qui baille aux aisselles et se chiffonne sur tes seins de garçon. Les jambes écarts sur la diagonale du lit et ton souffle un peu fiévreux à l’ombre des masses Moai. Tes deux mains repoussées sur tes petits tétons raides. Je remonte un peu encore la jupe. Ecarte encore un peu tes cuisses. Glisse un coussin sous ton ventre et rehausse ta masse ouverte. Il y a autour de l’œil clos une mousse de poils très bruns par mèche avec un peu de la sueur fiévreuse et qui sont courts et s’interrompent avant ton anus fermé. Il y a une humidité de sueur dans la raie et je bave un peu sur mes doigts. Pause l’index et le majeur sur cette fronce. Je passe et repasse. Lisse, étale et essuie. Ton épuisement d’un sommeil profond quand je pause ma langue. Je lèche. Le muscle reste serré mais la peau devient humide, s’amollit. J’écarte un peu avec les deux mains et immisce une pointe de langue. Vais et viens. Je te masse doucement l’anus. Tourne autour. Je te lèche le cul. Il se détend lentement. Détendre, ouvrir, mouiller avec les doigts. Tes fesses se soulagent. Tu commence à respirer par ce petit trou. Je glisse à peine un doigt de chaque main. Peu à peu, par avancées infimes, ils gagnent sur l’élasticité et la résistance du sphincter. Longtemps à se retendre pour l’expulsion, l’excrétion des boues et des intrus. Et puis il oublie. Après tant de lenteur et d’amour de ta peau grenue et irritable. Alors deux doigts de chaque main, puis trois. Je lèche dedans, les grumelures de sécrétions intestinales, des jaunes acres et doux. Je te lisse des bouts des doigts le rouge de ton ventre qui se retrousse. Je caresse et lèche l’outre de ton ventre. Les finesses et striures et annelures des boyaux qui baillent. J’y mets encore des baves et force sans discontinuer pour tromper le sphincter jusqu’à laisser l’ouvert de ton anus attendre le gonflement congestionné de mon gland mauve. Mais pas tout de suite. Laisser la vue Pacifique à la pointe de cette falaise de l’île aux visages géants de pierre hurlant leur fin aux dieux. Tu es malade et j’ai tant ouvert ton anus que toutes les sodomies y seront douces ce soir. Il se retend avec lenteur. Mais sans répits je le reforce et encombre de mes mains sa petite musculature que je fatigue comme un nerf de carnassier à la mouche dans des torrents. Je peux enfourner dans ton cul toute ma main jusqu’à toucher tes excréments pour te laver les fondements. Ton cul est maintenant immense et blanc dans le soir qui rougi et il a une bouche qui bée dans l’attente du secouement et des boutoirs. Plus tard. Doucement je resserre tes jambes et retire ta jupe, enlève, bras après bras, puis par ton si doux visage, le tee-shirt. Tu es si blanche et tes grains de beautés jetés par hasard. Tu es nue avec un grand trou noir que mon gland approche. Le temps des grands fonds.

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 22:29

Ne rien épiler. Jamais. Je remonte la raie. Les poils en broussaille, inégaux, qui s'étendent sur le grenu de peau de tes fesses. Une vaste velure du temps des grottes et des ruts à quatre pattes. Tes poils en mèches humides. Les longues boucles noirs et les emmêlements de ton tapis de singe quand je t’écarte des deux mains pour dégager l’anus et ta vulve qui baille un peu. La sueur ou la mollesse moite enfoncée dans l'opulence obscure du cul. L'étendu de flasque de ces masses larges et blanches où tout bouge et se remue. Et la marque rouge et saisie quand quelque chose claque avec violence sur la viande des fesses. Envie de te faire quelque chose comme ça. Quand je te désire trop. Que je me retiens un peu. Après trop d’heures que je te vois à te frotter des jets-douches hydromassants comme insouciante de tout. Alors, je te caresse longuement du plat de la main. J’étale ce blanc de ta peau comme une huile de cyprine. Tu es allongée sur le ventre encore chaude et mouillée d’un bain victorien derrière les verres dépolis après les fouets d’eau. Toute affairée dans le Cunnus Hortulus d’un Anonyme Espagnol du Siècle d’Or.  Tes jambes et tes cuisses écarts entre lesquelles j’avance doucement. Je contemple le suintement de tes orifices impréparés et avachis dans leur buissonnage de ta peau brune d’Erevan. Je te touche la mousse et tu lis tes chers auteurs. Je calle mes deux mains sur les deux gras et lèche le suintement et la sueur de ta raie. Comme la fine raie rose qui fend le marbre noir au sol du Meridian bar au rez-de-chaussée après une valse molle à l’Hofburg et de la chantilly au Café Central. J’aime que tu lises quand je te lèche lentement les petites lèvres qui fuitent et l’anus qui se gonfle, se resserre, appréhende, se détend, s’évase et m’ouvre le boyau de tes organes. Je te fouille et te pourlèche. Que j’irrigue de ma langue qui se pointe dans les grenures de ta peau. Des lamelles rougies de tes nymphes que je lippe. Je serre avec mes ongles dans ton gras à mesure que je m’enfourne en toi. Tu redresses un peu la croupe et murmures quelques vers de Ronsard.  Mes ongles. Et j’étale le plat de la langue et de ma bave dans le trou de ton rouge. Je l’agite avec ralenti dans la suffocation que je veux te faire monter retirée au fond de tes lectures. Tu cries un peu : « je jouis ».

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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 15:28

La grosse masse blanche. Il y a la main. L’œil et le regard. J’aime la masse gélatineuse. Nous avons froid. J’ai baissé ton djinn dans la neige et tu t’appuies sur le mur de la chapelle, vers la crique Ensenada Zaratiegui avec les vues sur le Canal de Beagle et l’Île Redonda. Et ton cul découvert à ciel ouvert. Tes seins drus. Rêches. La chaire de poule de froid. Je passe ma main devant. Je la glisse à la taille contre le ventre et sous l’élastique de ta culotte. Tu regardes autour de crainte d’un promeneur. Ta vulve fermée et un peu chaude qui se contracte à ma main gelée. J’essaie de glisser un doigt. Tu n’as cette semaine plus aucun poil. Marcher sur les petits galets blancs des baies. Le vent rude. Et juste quand je caresse tes cheveux et le goût de ta bouche enfin loin. 

Puis de retour en début d’après-midi. La vue dégagée sur Cauquen Bay de la Suite junior de Los Cauquens aux confins froids de la Terre de Feu. Ramollie d’heures dans un bain trop chaud. Tu traines en léthargie et en peignoir de cette semaine au bout de tout. Tu es à quatre pattes de fatigue quand je te bouscule. Je dégage ta croupe de bestiaux et je bande. Je mets ma main. Je passe dans la fente. Je m’essuie de tes huiles et cyprine. Je cherche un peu le bouton que j’effleure et y replie tes bouts mols de lèvres. Je défais ton peignoir. Et j’écarte tes fesses. Je tire et dégage la vulve qui bave un peu et l’anus rougi de l’avoir savonné et congestionné un peu avec la douche à plein jet. Avoir lavé tes boyaux et ton cul pour que je le lèche, le sodomise et te pénètre pour relâcher toute cette obsession de jouir quand peu à peu elle nous envahit et nous habite. J’enfonce très lentement face à la mer, à la baie et au ciel gris mon sexe raide et décalotté dans ta vulve comme une éponge rouge. J’accroche mes ongles aux rebords de soie de tes hanches. Je griffe et je sers pour écraser de mes forces ton cul épais. Je me retire et laisse la béance de ta vulve tant baisée bâillante et luisante. Comme la grosse vulve rose d’une jument albinos. L’étale de chaire molle et lisse de ta peau dense et sans trace de fourrure, la seule sueur qui en amollit le toucher. Que je lisse et lèche et caresse. Et qu’une marque rouge au dessin prêt des doigts quand ma main claque d’un coup avec violence comme si je voulais en mordre la viande. D’un coup tu te retournes et viens écraser cette flaque te ton ventre sur mon visage. Tu t’assieds sur ma bouche écartant mes mains. L’envie de tout et de jouir par plein jets de sperme et te faire mal et que tu me serres et que tout soit doux et qu’il y ait du servage et de l’avidité et quand tu t’étrangles de me sucer et que tu m‘écrases la tête pour que je n’arrête pas de te lécher, que tu es au bord, que je ne ralentisse pas, qu’il approche, rode, ne le pas laisser s’enfuir, retomber. Tu me remues le bassin sans plus de retenue sur la bouche, les deux mains agrippées à mes cheveux, comme pour m’y enfouir la tête, comme ton godemiché hors de proportion et tu feules et râles et rauques du fond de toi qui bave du je jouis, je jouis, je jouis avec ton anus qui baie et gicle aussi des sérums jaunes et du blanc qui me trempe les yeux, le visage avant que je te rebascule en vache, ta tête écrasée sur le lit et ta croupe immense que je relève comme un globe de beurre et de graisse blanche pour à mon tour arracher ce sperme, pour envahir le fond de ton ventre. Je reprends mes marques, le sang de mes ongles sur tes hanches où je me raccroche pour accélérer les saccades de mon cul qui entre et sort et entre et sort de ton offrande de rouge. La mécanique prend le relais sans relâche avec des claquements humides et le sperme que je sens quand de très loin, des doigts et des cuisses, il monte avec lenteur et démangeaisons. Je serre tes seins. Comme pour traire le jus que tu y aurais. Je mets les doigts dans ta bouche et reviens à la chose. Je regarde ce gland de congestion qui entre et sort et fait bailler un peu plus le trou de ton cul à chaque saccade. Y mettre deux doigts. Puis quatre. Pour mieux te découdre. T’éventrer. Te fouiller. A mesure que tout monte. Et m’enfouir au fond de ton ventre immense pour y tapisser mon sperme de colle et d’âcre et m’effondrer haletant et de sueur sur ta coupe et le dos rougis et griffés qui s’effondre face à tes deux mains écartant encore ton spectacle de rouge mammifère qui m’est le confins du monde.

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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 14:40

Tu es accroupie en œuf sur le lit. Tes genoux au menton que tu serres de tes deux bras. Tu te recroquevilles. Ta robe de soie fait des plis et se chiffonne, remonte un peu trop par endroit. Je vois tes longs et fins cheveux noirs. On entend la circulation constante toute la nuit, on a  ouvert sur la moiteur de l’île pour échapper encore à la climatisation. Plus de 38°. Il y a des matelassés verts dans la chambre et du marbre noir dans la salle de bain. Juste une vitre entre les jets et la chambre, que je te vois ruisseler d’eau quand tu te laves de tout ce sperme. Je revois la tâche d’amende humide que tu laisses sur le bois vernis avec un de tes poils noirs comme un fin ver sur les bancs du Star Ferry venant de Tsim  Sha Tsui. Tu ne mets pas de culotte à Hong Kong pour que j’y réchauffe ma main quand on se pose un moment dans les bars et les terrasses comme à Rome. A la Cavern dans Lan Kwai Fong tu me laisses te fouiller avec un rap par un groupe punk chinois. Tu  m’entraines dans les toilettes rouges pour filles. Je me mets à genoux et par la fesse dégarnie de soie je pousse dans les plis. Là dans la chambre lourde, juste mon sexe qui bande hors du jean et je suis au fond de tes épaisseurs de lèvres baillant sur une fine ourlure de mauve. Je suis bandant jusqu’au fond de toi. Ne bougeant plus avec la rumeur de nuit des autoroutes dans Hong Kong. Ta peau est mouillée de la sueur de tes danses molles et continues. Tu te déloves et repasses dans mon dos, baisses mon djean Jack & Jones par les fesses. Tu attrapes mes couilles et mon sexe entre mes jambes, tu y fourres ta tête et tu me lèches les boules, les poils. Tu enfonces ta bouche et jusqu’à l’étouffement de la gorge pour couvrir ma verge qui gonfle dans ta bouche jusqu’aux poils moites qui collent à mon pubis. Je sens tes dents qui mordent lentement. Etalé sur le ventre, face à la nuit de plein jour de Causeway Bay, les jambes écarts avec ta tête dedans et le jean chiffonné aux genoux. Tu me suces et m’empales. Je regarde la nuit et me laisse à ton massage. Tu lâches ma verge avec les marques de tes dents et du rouge. Tu remontes l’a plat de ta langue ferme au milieu des poils de ma raie et butes sur les nodosités mauves de mon trou. Tu me pourlèches l’anus et y rentre ta langue. Tu le détends. Je reste immobile. Tu détends et amollis comme on prépare une fille pour de la sodomie. Tu m’huiles de ta salive et puis je sens tes doigts. Tes doigts qui caressent le bord. Qui s’y glissent. Tu lèches et caresses et je sens deux, trois, tes quatre doigts fins qui me sodomisent. Ils passent et repassent et détendent peu à peu le refus du sphincter. Tu tournes ta main qui me fait mal à mesure qu’elle pousse, force, rentre, comme arrachant des poils. Comme une douleur qui me surprend et me suspend et tu forces les quatre phalanges et me déchires et ta main me rentre lentement, douloureusement aux boyaux. Et soudain, comme une membrane de chair passée, je sens mon ventre qui aspire ta main, les muscles de l’anus qui se replacent, se rétractent, absorbent ta main qui remue peu à peu, se tourne et le sphincter qui se referme à ton poignet comme un apaisement. Mais tu ne cesses pas, tu me remues. Et de lenteur à un peu plus de fermeté, tu tournes, forces, avances, retournes… Je pense à ton anus dans la touffeur de la nuit que je saccade de ma bite. Et ta main qui prend de l’allure. Avance, renfonce, tourne. Le marbre noir et les miroirs de la salle de bain, et les fils de lumières du Nooch bar, les plastiques oranges et les orchidées blanches, me brouillent la vue. Tu me fais mal et tu es de plus en plus rapide. Violente et enfin tu sors à nouveau ton poignet de ma béance. Et aussitôt tu y replonges jusqu’au rouge de mon fond de ventre. Je sens le sang, la glue de mes colons. Et comme ton poing, qui rentre, qui butte, qui sort, tout s’ouvre, comme une offrande de moi. Et tu accélères. Et de plus en plus vite et comme une fin de coït d’adolescent. Tu t’épuises à me fister comme pour m’anéantir. Tu rentre et sors de mon trou sans relâche. Te venger ou te débattre. Et tu me retournes sur le dos, enfonces ton poignet au fond de mon anus où tu déplies ta main, écarte tes doigts, en engloutissant ma verge engourdies dans ta bouche. Jusqu’à ce que rapidement tout le sperme me monte que tu suces, aspires en me regardant avec ton air doux et noir de triomphe avec ce qui bave à tes commissures comme une vampire de sang blanc et laiteux.

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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 21:58

Le visage jeune et blond, le nez si fin. La montre large et comme couverte de diamants en plastique. De la sueur entre les seins en remuant et chantant sans retenue tous les tubes bulgares venus de l'est et de la chaleur dans les cuisses. Un peu d'épaisseur aux hanches et au ventre de caoutchouc, si blonde avec un grain de beauté haut sur la joue droite et d'autres sur les seins qui ruissellent un peu de la sueur et de la fumée. Tu ne parles quasi pas l'anglais quand on remonte vite vers l'Esplanaden en marchant dans les flaques d'eau le long du parc botanique. Je retire sous la pluie ton string turquoise et noir. Vouloir te lécher dans les salles de chêne sombre des Archives. On prend l'ascenseur rutilant d'or et de brillant. J'exhibe ta vulve lisse à l'infini sur les quatres glaces. Je te donne la carte pour te laisser ouvrir levant la jupe dans ton dos ramassant du doigt toute la cyprine qui suinte que je lèche. Les grandes fenêtres ouvertes sur la nuit de Zagreb, tu te retiens à la table et je sors de mon jean ma verge que je pousse immédiatement en levrette sur ta sueur d'anus. Et je dérape doucement dans la mollesse de sue et de béance glabre que tu cambres un peu davantage pour que je te baise. Tu me dis un peu hagarde et silencieuse "Zeljka". Je m'enfonce dans le beurre mou et rose de ta vulve avide de jouir. Je retire ta veste, tu lèves les bras, ton chemisier et le soutien-gorge victoria secret. Tes seins de sueur et de lait avec des petites flaques humides d'aréole que je voudrais lécher. Comme un velours d'humidité le long de ton dos et le flasque remuement de tes fesses. Je m'écrase, vais et viens dans ta vulve très bombée et peu développée avec juste un trait rose de petites lèvres qui me décalotte bien quand je glisse lentement au bout de tout, quelques vieux tramways et les feux dans la nuit. Entre tes reins. Je lisse puis me tiens à tes seins pour aller avec rythme claquer les flaques humides de nos croupes. Tu me parles avec douceur. Je me pose dans tes cheveux blonds et ferme un moment les yeux. Tu es face à la grande fenêtre les deux mains appuyées sur le bureau et j'écoute dans ton dos tout ce que ton muscle fait sur le mien avec une plus en plus grande lenteur. Je m'arrête. Reprends. Millimètre par millimètre de ta vulve sans poils. Arrête à nouveau. Descends une main, puis l'autre qui vont fouiller, passer, appuyer fort et légèrement, trouver la nacre, alors que j'appuie au fond de tout. Je saccade d'immobilité. Installé ainsi pour des heures. Je te cambre un peu plus exposant ta rondelle rose qui se détend un peu davantage et s'épanouit, je vois entrer et sortir mon sexe rouge avec les filaments de bave et cyprine qui nous collent et nous relient. J'ai un préservatif dans la poche. Je me retiens. Me déshabille et te retourne pour lécher ta bouche et tes grands yeux de blonde noisette. Tu as un bon goût d'amende quand je fouille nos langues et que tu te blottis contre moi avec plus que tes converses croates aux pieds. Je caresse ton visage qui est si beau et qui à un peu d'anxiété et d'abandon dans le regard. Je lisse à nouveau tes seins, tes mamelons, tes épaules, tes odeurs d'aisselles mouillées, ton ventre plat et sans muscle. Je descends, prends ta croupe des deux mains, me mets à genoux et entreprends la grande dévoration de tout le bonheur du monde.

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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 21:18

Tu es allongée et tu rampes sur le bois. Je te vois de haut, belle étendue nue sur les lattes de parquet sous la mezzanine. Toute la nuit on a laissé Miles Davis sur un fond de pluie. La baie vitrée dans la chambre donne sur la douche. Il y a de l'eau et de la buée partout. Tes poils d'hiver sont mouillés par mèches comme gouttant d'urine. Tu te mets à quatre pattes entre les deux glaces qui font un troupeau de toi. Je te regarde te déplacer comme ça. Tes seins qui pendent. Tes genoux rougis. Tu te calles et tu attends. J'ai un petit sachet échantillon de lubrifiant que je déchire au-dessus de tes fesses. J'étale doucement tout ce gras. Descend par la fente écart entre les deux fesses. Commence à masser du bout des doigts l'anus. Les deux majeurs et index détendent, malaxent, entrouvrent. Du gras rentre dans ton cul. La peau bourreleuse de l'anus se retrousse un peu, les grumeaux de peau rose, je lèche. La langue rentre facilement, je bave pour augmenter le flic floc de ton trou qui a relâché le sphincter. Des nodules de rose, de mauve par lesquels tu pousses avec tes petits cris des tassements de merde et qui là, luisent de propreté sortie de la douche et se dépiautent comme un lapin dont on retire le fourreau de peau. Je te pourlèche le cul, laisse couler la salive que je cherche, je mâchouille avec ma bouche les épaisseurs fripées des lèvres de ton trou de Sodome. Je lape, caresse et agite ma langue, que je détende, aspire ta peau velouté d'intérieur, comme un abandon d'ouverture. Des deux mains, je te macule, que tu brilles de lubrifiant, de cyprine, de liqueur d'anus. Ma langue qui s'effondre dans la fente ruisselante, les mèches épaisses, l'épluchure de tes lèvres bombées, les fines lamelles de rose qui se déploient et que je suce avec douceur pour frotter un peu les replis de nacre dont j'approche. Passer et repasser avec une très grande lenteur. Ne rien précipiter. Tu ne bouges pas. Je caresse ta croupe. Je lisse le velours de tes cuisses. Te rendre insupportable l'attente. J'ouvre le bâillement derrière de mes doigts et ma main qui s'immisce... De ton trou béant, la croupe légèrement surélevé, de belle évidence. Je caresse et je lèche. Regarde un peu de loin, à bout de doigts. T'écouter geindre. Je te lisse, je te lustre. Te faire briller. Ta vie intérieure.

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