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  • : Cyprine Palace
  • : "un livre sur rien, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la seule force interne de son style" G. Flaubert
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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 18:20
 Je le pose et j’observe. Tout est blanc vide et silencieux. La rumeur de la circulation. Je vois gonfler mon gland qui touche ta peau. Il n’y a pas de dialogue. J’entends simplement ta respiration. Les rideaux sont ouverts. Tu ne bouges pas. Tu ne dors pas. La chaleur un peu molle de la peau après la nuit. Dans l’éclat du jour, allongée sur le ventre, la tête dans ton coude, les jambes un peu écarts. Tu as les yeux ouverts. Nous avons du temps. Je bande complètement jusqu’à décalotter le prépuce qui laisse la peau rouge et si fragile toucher ta cuisse. Qui remonte comme à devoir suivre tes moindres méandres. Caresser la cuisse. Mon gland qui avance. Approcher du pli épais d’une fesse. Un petit tressaillement et tu écartes insensiblement un peu plus la jambe droite. Il y a des poils. Mais je redescends. Je glisse longeant un fil invisible du gland dont une goutte translucide irrigue la douceur. Il se pose dans les rides un peu obscènes derrière le genoux qui te surprend. Comme s’il fallait qu’il en parcourt l’ensemble des recoins avant que nous soyons en état. Je descends plus encore. Le mollet doux. Epilé. Sous le pied, tes doigts de pieds qui bougent. Se forcer à les écarter. Qu'ils me serrent. Je remonte dans tes cheveux épars. Je l’y fourre. L’y baigne. Dans l’ombre lisse un peu humide de l’aisselle. Je te parcours. Je te lisse. Je t’aquarelle. Je te pastelle. Il te badigeonne.
Et puis, il regagne la colonne. Le cours principal de tout. Grain par grain, il bute un peu et se tend à l’idée qui se prépare, sur chaque vertèbre. Je remonte un peu, avant la grande chute. C'est à dire que je descends vers le cul. Les deux masses blanches et le resserrement de la pente. Qui colle à la ligne et descend dans l’écart des fesses. Mimer un va et vient dans la fente. Ne rien faire. La sensation de la velure de poils sur le boursoufflement. Je descends bas, noir de poils, onctueux de fourrures, rien qui se devine. Toucher seulement dans un saisissement l’infinie douceur mouillée d’abondance. Tout est disponible. Avide. Qui se retient un instant. Bouge un peu et remonte. Bute et rebute sur l’anus. Comme un oeillet, un nombril, accompagné d’un fin liséré de sauvagerie, de pelure. Le gland posé fort sur l’entrouvrement fermé. Petit rehaussement de ta croupe. Tu écartes un peu davantage. Tout offert. Il y a simplement le gland qui bouge sur l’anus. La lumière de septembre dans les hauteurs du Mercer. Notre vie concentrée dans cet infime contact. Tout est désormais tendu, trempé, vulnérable. Contracté comme un sphincter. Profond comme un organe. Des mollesses de peau douce comme au fond des boyaux. Comme un retroussement de ventre qu’on ne fait pas. Tu appréhendes et tu as le souffle plus fort. Rien ne se passe. Tout est infime. Tout qui s’ouvre. Qui s’éventre. Qui bée. L’abandon, l’épuisement et l’éclat de tout.
La voiture qui nous attend pour le Maryland.
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commentaires

C
<br /> Merci aux "Images" d'y avoir passer un oeil...<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Un très beau voyage...<br /> <br /> <br />
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