13 décembre 2009
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D’immenses cornes de glace, comme des
phallus lisses. Sortir d’un sauna humide à 90°, ruisselant d’avoir trop humidifier les pierres noires. Saisis et vautrés dans la fourrure des rennes, les lumières vertes à travers la glace des
murs curves. Toute la sueur qui hésite entre la mollesse hagarde ou qui soudain se fige en frissons. L'hotel de la glace éphémère. Hésiter entre baiser avec avidité et brusquerie, tant l’eau de
sperme et cyprine ruisselle en nous. Ou laisser le temps aux fourrures de se confondre dans ton sexe enfoui dans les épaisseurs que tu n'épiles pas. Mon anus mousseux de poils blonds, tes
aisselles proliférantes de l’hiver. L’odeur acre de la sueur. Dans la raie de tes fesses où j’écrase mon nez. Je te lèche. Le suintement huileux à l’urètre que tu décalottes. Recroquevillés dans
les cuisses étouffantes l’un de l’autre. Les sueurs qui se maitiennent chaudes des ventres qui glissent et tes seins mollis encastrés entre nous. Ma bouche ventousée jusqu’au bouc du menton dans
ton trou. Tu bailles de rouges que je pourlèche en mouvement circulaire. Les doigts incrustés dans les fesses et que je sépare. Je te cunnilincte à l’infini.