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  • : Cyprine Palace
  • : "un livre sur rien, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la seule force interne de son style" G. Flaubert
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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 17:13

Je suis assis face à la mer et je lis le Ravissement de Lol V Stein. Sur une méridienne à portée de main, le peignoir entrouvert de retour du hammam tu lis Balthus-pamplemousse de Malte Ekeblad. Je caresse du pied le ventre doux de ta cuisse, remonte avec lenteur, pose à peine et suit le contour de l'aine. Tu as une épilation au ras mais évite de redevenir lisse. Je fouille des doigts de pieds cette peau râpeuse jusqu'à ce que le pouce s'effondre dans ta béance de petites lèvres molles et trempées. Je bouge lentement et pousse mon pied dans ton sexe. Tu te penches comme pour dissimuler cet enfoncement de ma jambe, défais les boutons du djinn, dégages mon gland qui bande du boxer et prends dans ta bouche mon sexe. Je lis, remue les doigts de pieds et tu commences avec douceur à me sucer face à la mer chaude qui bouge derrière les voilages. Je suis dans de la mouillure fragile et onctueuse. C'est doux et humide. Je bande avec la montée lente du sperme. Comme un envahissement par le ventre. J'enfonce mon pied dans ton sexe à mesure que tu te replies sur le mien jusqu'au fond de ta gorge. Comme dans un bain huileux et chaud. De la vapeur de rouge avec ta main à la racine qui lentement branle à mesure que ta langue fouille, le gland, les replis du prépuce, les reliefs de congestions de la hampe, tout cette peau tendue de fragilité que tu tends et amollis. Le délice passif par moment de ne rien faire que d'écouter monter le sperme. La rumeur du ressac par delà le voilage qui bouge. Tu es trempée. Comme au ralenti mon pied dans les béances de rouge, mauve et rose. Nous jouirons fort à un moment ou l'autre.

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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 11:27

Il y a du poil sur le corps dans des plis protégés. Les genoux et les poignets à terre sur du moelleux de laine, de soie et de bois ciré. Relever la jupe et écarter le bout de fabrique de la raie. Mes couilles que je sens qui pendent et remuent quand je me déplace. Il y a des moustiquaires et des voilages qui bougent si on laisse du vent chaud s'engouffrer dans les pièces. Je lisse avec le doigt le fil de la raie et les velures qui le bordent. A quatre pattes tu regardes le Nil et je m'allonge sur le dos, écarte tes cuisses et me glisse entre, la tête en premier et ta vulve à portée de ma bouche. Nous sommes en 1899 ou en 1920 avec les glaces basses qui nous reproduisent sous des angles qui exposent. J'appuie ta croupe de mes mains et relève un peu ma tête avec tes vêtements défaits que je me mets en coussin. Je peux te lécher des heures pendant que tu couines. Il y a de la sueur dans ton sexe et l'aine. Tes poils d'hiver se mélangent par mèches grasses et humides. Je dégage avec mes doigts tes bombements mafflus de vulve de fille. Comme une raie de fesse sur un abricot. Aucune fuite de rouge et fragiles chiffons des petites lèvres. Derrière les poils un gros bombement seul obturé comme un anus. C'est très au fond quand j'écarte des doigts qu'apparaissent enfin des effondrements de peaux rouges comme des pétales déchirées et huileuses. Mais je laisse enfouies ces choses face à ce bas de ton ventre mangé de poils hirsutes. Tu écartes immobile à redouter la lame face à la moiteur trop chaudes qui entre par le balcon ouvert sur le bruit. Je coupe les poils autant que je puisse laissant une rècheur noire de 3 à 5 mm comme une barbe de trois jours. Je dégage et lèche pour nettoyer ta tignasse de bête et laisse froid ton ventre blanc et glabre. Mèches par mèches, puis poils par poils, en remontant sur le ventre, l'aine, le haut des cuisses, remonte le périnée, la raie suante avec tes odeurs et l'anus. Tout peu à peu se voit, ta vulve close et large. Je mets mes ongles dans ta croupe pour enfourner ma langue que j'agite comme une mouche ou une anguille sans tête pour remonter dans le rouge enfin atteint qui est doux et qui suinte à la recherche du bouton de nacre qui t'arrache des râles rauques que tu ne sais plus contenir. J'incruste mes ongles à mesure et sens ce qui se déchire et voudrait mordre avec du sang et de la viande et je reste le plus doux et le plus lent dans mes saccades de langues enfouis dans la béance progressive te ton sexe. Tu effondres ton bassin pour écraser mon visage et comme vouloir que je rentre encore plus loin au fond de toi. Ou que tu m'étouffes sans relâcher dans le resserrement de tes cuisses qui jouissent. Je remonte mes mains vers tes seins t'abondance que je caresse, remue et auxquels je finis par m'accrocher comme des mamelles à traire quand tu secoues de plus en plus vite ta croupe dans les agitations de mes langues en heurts de râle par saccade je jouis, je jouis, je jouis, je jouis, tu éructes comme une plainte longue avec pleins de larmes qui t'étranglent de tout ce que nous ratons ensemble...

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 22:43

La lumière est bleue comme en pleine nuit d’été. Il fait 5° au-dessous de zéro. Il y a des bruits assourdis et secs et des peaux épaisses qui tapissent le mur au dos du lit comme un autel de glace. Des torchères de fonte en cône brûlent aux deux colonnes du lit. Ta peau raidie de relief par le froid. Tes seins de pierre aux tétons devenus petits et durs comme une sculpture. La peau drue et figée qui hérisse des pilosités infimes comme une figue de barbarie. Le sein marron et la lèvre mauve. La glace lissée des marches, des tablettes et des miroirs. Des objets de glaces oblongs aux proportions immenses et annelées. Des épaisseurs de fourrures blanches sous les pieds nus. Tu es debout, nue, avec ton immense pubis de poils noirs, les bras le long du corps, glacée de froid. Tu ne bouges pas et je te regarde avec le seul rut qui se répand comme une flaque peu à peu dans ma peau. Je reste habillé et me réchauffe de ton exposition immobile. Je pourrais te faire fondre avec l’une des torches. Je pourrais serrer des anneaux de métaux à tes chevilles et tes poignets. Je me déshabille et tu ne bouges pas. Il y a mon sexe au gland rouge décalotté de tant bander. Je m’agenouille dans le froid de la peau d’ours. J’écarte tes jambes aux cuisses. Tu retiens ton équilibre et éloigne tes deux pieds. Je dégage de huit doigts l’ouverture en fourrure de ton sexe et écrase ma langue mouillée sur ta vulve rêche et fermée. Je la force de la langue qui enfonce sa largeur dans ta béance d’urine, menstrues et cyprine. Je laisse la langue, retire les mains que je passe par derrière et cisaille doucement en descendant la peau roide des fesses comme pour les découper au sang de mes ongles, enfournant ma tête pour essayer de lécher de ma langue le fond du ventre chaud. Je mange de tes chairs chaudes et rouges et te porte doucement pour t’enfoncer dans l’obscurité aux odeurs fortes du lit-housse tout de peau de rennes blanches et grises. Tout est chaud de céramiques emplies d’eau bouillante et de la velure animale dans laquelle je nous enfourne. La douceur épaisse des poils d’hiver des rennes, tes cheveux et aisselles en désordre. Je garde ma bouche à labourer ta vulve en pivotant dans ce lit de bête immense et étouffant. A mesure que la sueur te vient, que la peau se répand et s’étale en masse flasque et huileuse. Ma bite bat ton visage à mesure que je te pourlèche le contour de vulve et l’intérieur et le chiffon usé et le fond de nacre que tu as tant caressé, frotté. Avec une lenteur de ralenti à mesure que l’oxygène manque. Le bout de mes doigts danses le long des aines, aux périphéries de tes poils inépilés et noués par mèches de sueur, je touche le ventre, le cul, je passe dans la fente, menace l’anus, reviens dans la langue pour écarteler mollement toute la béance de tes lèvres devenues avachies et sans retenues comme ton éructement rauque qui soudain répand de nos baves partout dans les bêtes. Je jouis, tu dis.

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 23:53

Tu retires tes talons, défais tes vêtements et la culotte en chiffon. Je te regarde, dans la raie de lumière au travers les rideaux entrouverts qui expose soudain le désordre discret de ton pubis clair. Comme de fins poils soyeux de poupée. La peau et le gros pli de vulve soudain exhibé par tes poils trop rares. J'aime ta forme de gène. Ça va ? Je tends la main que tu interceptes avec tes doigts que tu poses dans les miens. Je pousse un peu. Debout vêtue avec ce sexe nu. Tu résistes. La douceur de tes doigts. J'appuie un coup. Tu te laisses tomber à la renverse sur les broderies compliquées de fils d'argent du couvre lit, les jambes ballantes que j'ouvre. Je suis tes yeux qui s’accrochent aux arabesques du lustre. Ta petite veste impeccable sur un soutien gorge sombre dans l'échancrure. Et le ventre si blanc qui en sort avec le bombement de Tout qui proémine. Je touche un peu des doigts l'intérieur de ta cuisse droite. Je ne te rejoins pas. Quel projet? Images qui te reviennent occupent ton regard enfuit dans des moulures qu'il ne retient pas. Je vois ton sexe. Je regarde ton sexe. Tout est épais et chaud dans la chambre de L'Hôtel. Des grotesques sous le dôme. Avec des broderies d'or aux damasseries de velours sang de bœuf. Comme une troisième lèvre qui départage les deux grosses quand je pose mes genoux sur l'épaisseur d'un tapis ras. Je caresse ton ventre du plat des doigts. Je passe. Je prépare ta peau. Je détends ta peau. Je place doucement le plat mouillé de ma langue sur le haut de la commissure. Je caresse du revers de l'ongle l'aine. Je ne surveille pas ton souffle qui se heurte un peu. Quand je découvre la douceur d'une peau chaude et comme abandonnée. Goûter une nouvelle peau. J'écrase ma langue et l'enfouis avec une infinie lenteur dans l'écartement des deux lèvres. Le moment où l'humidité de ma langue rencontre l'humidité protégée des chiffons de peaux comme des pétales-éponges de petites lèvres qui baillent enfin. Alors je commence à te lécher. Avec application. Avec tournure et contournement. Je fouille, je farfouille. Je te lèche dedans et aux abords. J'appuie, j'attends. Je veux que l'eau te monte. Je suis là tout au service de tes  lèvres petites et profondes. Il y a un divertissement de Mozart pour clarinettes et basson. Je bave un peu dans ton eau. J'enfonce. Je saccade un peu la pointe de la langue. J'écarte et je laisse se mouler à ce que ma bouche approfondit dans tes moiteurs onctueuses. Je sens l'amollissement du bâillement et de la relâche dans la masse devenue gonflée de vulve. Je lèche. J'arrête. Je laisse l'emmitouflement de serres chaudes. J'exhibe et laisse un peu de froid saisir cet intérieur de toi et de striures rouges. Ne pas remonter de ces fonds bleus sans avoir senti le hoquet suffocant de ton assaut de cyprine.

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 00:04

Tu me rejoins dans le bain. J'anticipe. Je t'imagine quand tu me suces ou que tu t'allonges sur le ventre écrasant tes seins sur le vaste ovale blanc de la baignoire. Et de t'inonder le boyau. L'eau qui arase la lubrification et brusque le sphincter. Je bouge peu et ça rentre par flaque. Assis sur tes cuisses ouvertes et le sexe bourré dans ton anus. Je te savonne, je te couvre d'huile les seins amollis d'eau bouillante et la vulve grasse. Je shampouine les poils qui ont poussé jusqu'au pourtour de la bête. L'aréole diluée de goutte de sueur, épaisse comme une mamelle de femme grosse de grossesse avec le ventre fendu qui pend. Ce que ta peau fume dans des odeurs épaisses de mousse. Changer de pièce. Te voir marcher nue avec tes poils qui se collent par mèches humides.

Passer sur le lit à colonnes. Des vieux roses aux verts bouteille. Il y a de la mer qui bouge dans les voilages et le mouvement des palmes en contrebas vers les terrasses chaudes. Je m'écartèle en travers du lit et tu approches. Tes mains derrière le dos et ta bouche qui s'avance. Je regarde ta bouche qui se penche et mouille un peu le prépuce. Tu l'enfonce sans disjoindre un peu comme un anus rétif et décalotte le gland dans ta gorge et la salive qui l'absorbe. Tu aspires comme un suçon qui cherche à éclater d'infimes veinules de mon gland piqué de sang. Comme une douleur et le gonflement du gland qui tend jusqu'à fendiller la peau du prépuce. Il y a de la congestion pour que ta salive m'apaise. Le moment ou l'encombrement obture ta luette jusqu'à la gorge. Je vois le rouge qui monte dans tes yeux, l'étouffement qui monte en toi, et j'appuie plusieurs coups jusqu'à ce que tu déglutisses avec dégorgement, injecté de sang avec des larmes et des filets de glaire qui bavent à ta bouche et se tissent et maculent mon gland. Je bande tant et tu restes grogui à chercher ton souffle. Cette chose rouge, mauve et tuméfiée qui se dresse au milieu de moi. Tu commences alors le lent travail de douceur. Sucer, aspirer, ne plus sortir de ta bouche chaude où tes joues, ta langue vont et viennent comme une compression de tes orifices de muscles et strilles rouges. Jusqu'à ce que je ne puisse plus rien retenir de ce moment court à la portée duquel je renonce aveuglément et obsessivement à toutes les vies possibles.

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 23:40

Je viens de la piscine, je fais coulisser des panneaux de bois. On me dépose sur les bras un vêtement de soie rêche avec une ceinture bleue, et on me dirige vers une pièce sur les orchidées et des claies de bambou. Elle allonge des serviettes moelleuses et blanches pieds nus sur le plancher de teck. Elle commence avec les mains. Méticuleusement et avec méthode, elle remonte mon corps, sur  le ventre d'abord, puis sur le dos. Puis elle monte et s'assieds sur moi. C'est avec le bassin qu'elle me masse. Je sens comme sa vulve qui frotte et moule ma cuisse, mon dos, ses seins qui s'écrasent avec le poids de son corps et ondule sur ma viande plaquée à la natte de bois. L'épaisseur et les forces de son bassin qui s'installent sur le mien. Il y a de grandes pales qui tournent dans la chambre où tu laisses le dessin de ta sueur sur le vernis acajou des larges planchers de teck. Il y a des bruits en permanence et comme un chant vietnamien sur le delta du Mékong au levée du soleil.

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 22:31

Je te vois toute blanche avec ta viande qui remue, le ventre, les fesses dans leur masse flasque. Tu bouges, de dos, de face, tu denses un peu avec déhanché et bras hauts, à contre rythme des seins comme de petites gourdes un peu fermes. Tu es nue, toute nue, comme une bête, toute blanche, sans poil à part ta grosse touffe au sexe, la peau lisse comme aucun n'animal n'oserait s'aventurer dans la terre, la boue, la jungle. Tes cheveux sans ordre. Je regarde tes fesses, je suis ta croupe, comme une magie, une aspiration. Tu parles, tu fais des choses. Je n'entends rien. Je suis seulement la raie qui se déplace entre les deux masses molles de fesses. Je veux des mains les écarter en te poussant un peu que les tiennes sur un meuble retiennent ta cambrure et simplement étouffer ma verge qui bande dans une sodomie qui dégorge mon sperme en une saccade. Je te vois vivre nue. Je te filme, je te photographie, je te zoome jusqu'à l'étouffement de tes intérieurs suintant de rouge... Aucune idée de reproduction, mais simplement de secouement de mes reins sans relâche jusqu'à la monté du sperme comme la plus belle de tous les émotions que nous propose le monde. Envie de te baiser comme un rut saisonnal. Te laisser courir, t'épuiser, tremper ton corps de sueur. Laisser des hurlements rauques se vomir de nos boyaux.

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 12:06

Je le pose. Je te sens absente ou ouverte ou offerte. Tu as arraché cette journée. Tu la veux. Et tout est si compliqué, le plaisir si loin pour toi ces années. Tu n’attends pas d’orgasme. Jamais la première fois. Tu veux juste cet abandon. Ce premier abandon. Ce coït, cette sueur, être là dans le sombre des lourds rideaux tirés en plein jour de ce printemps. En dehors de tout. Tu veux pleurer. Tu veux tes râles, t’essouffler, ruisseler de l’éventrement. Tu veux que tout soit doux. Immensément doux. Je le pose. Je le pose sur l’anus. Boursoufflé de rose luisant. Ma porcelaine. A peine entrée dans la chambre. Doucement. Feutré. Se frôlant. Je touche tes mains. Tes doigts. Je touche ton visage. Tes yeux. Tu les fermes. Je te retourne. Il y a une table avec de la marqueterie et du cuir. Je te penche. Te pose le visage et les seins sur la table. Je passe la main et défait ton pantalon de gris qui tombe aux genoux. J’écarte juste le noir de ta culotte avec un bord discret. Je dégage la raie. C’est aussi doux que ta joue. Que ta main. Je fais descendre deux doigts du haut de la raie jusqu’à la commissure sèche de ta vulve close. Et je pose mon gland sur ton anus serré. D’où, quand, pourquoi cette envie parfois de te faire mal. D’un coup de forcer le sphincter obturer qui irrite et blesse le prépuce qui ne passe pas. Mais je ne le fait jamais. Jamais mal. Je le lis. Je l’écris. Mais je ne le fais jamais. Tu n’attends rien. Tu es prête à tout. Tu ne sais pas. Tu n’as rien refusé. Tu as les yeux ouverts, la joue un peu écrasée sur la table; tu attends la sodomie, de dos, organique, si je veux la sodomie. Tu es ailleurs. Tellement ailleurs. Ce moment pour toi. Peu importe la brutalité de la reproduction de l’espèce qui m’aspire. Comme loin un peu de ton corps. Ta solitude immense. Nos solitudes immenses. J’appuie un peu, tout doucement, pour la sensation de la sodomie. C’est tout. Vite, je me mets nu, chaussures, chaussettes, caleçon, pantalon et le reste. Je suis nu dans ton dos. Ton cul qui sort maladroitement de ta culotte que j’ai mis de travers, le pantalon en vrac tombé vers la pliure des genoux. Tu n’as pas bougé. Je te regarde. Un peu à distance. Avec mon seul sexe dressé. Je m’approche. Relève ton visage. Tu défais culotte, talons et pantalon qui t’encombre. Je touche ton visage. La joue douce du revers lent des doigts. Je vois le blond en désordre de tes cheveux dans la paire d’oblongs byzantins.

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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 23:17
Il est une heure du matin, tu as ta robe façon soie noire et tes talons aiguilles qui te laissent les pieds en contusions. Tu as les cheveux par mèches et de la sueur sur tes seins ouverts dans l’échancrure carrée avec ce petit grain doux sur le bombement droit de tes coussinets qui trichent. Tu dis je pus de sueur en levant les aisselles, tu es euphoriques de fatigue, ces mois d’attention et les vins du dîner sur la Seine. Tu te laisses prendre, enrober, tu t’affales dans mes bras, ton corps lourd, ton ventre chaud que je veux découvrir. Effondrée sur le lit, je pousse et relève le désordre de ta robe à dégager le ventre, tu es vautrée hagarde et consentante, pas le temps de dérouler le string que j’écarte simplement de ta vulve molle et ruisselante de toute l’excitation de la journée et j’entreprends le grand léchage où tu ouvres à la béance tes cuisses et tes bras sur le lit comme une crucifiée avec les yeux ouverts et comme apaisés d’abandon au plafond vide. Les mouillures chaudes et pleines d’odeurs de ta vulve de brune avec les poils drus de l’épilation. Il y a des bruits de flaque à mesure que je m’y engloutis avec tes mains qui m’agrippent les cheveux et m’étouffent dans ce grouillement de rouge sans issue.
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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 23:16
Petit orgasme ordinaire de S. S est grande, brune avec un visage un peu poupon, des tâches de rousseurs et des reflets dans des mèches dégradées soigneusement plaquées au fer. S avec de petits seins. Elle met des talons aiguilles et des paillettes qui brillent autour des yeux. Dans la chambre elle n'a plus que ses talons aiguilles quand elle marche ou va vers le bar comme un grand frigidaire avec un hublot dépolis et qu'elle se baisse pour se servir un coca light. Je vois largement sa vulve par l'écartement des fesses, les grosses lèvres mafflues qui dissimulent totalement le rouge des petites que j'imagine et le poils noirs abondants et taillés au maillot pour le surf au cap vert. Elle a la croupe étroite et l'anus inentamé. Elle est nue dans ma chambre, elle a défait son jean et détortillé sa culotte. Quand elle se pose dans la chaise starck en plastique transparent et me regarde avec un air cool et son coca. Ses fesses écartées sur le plastique que je me glisserais bien découvrir par en-dessous. Je suis sur le lit avec ma caméra, elle pose son verre, écarte bien les jambes et commence à se caresser d'une main et de ses longs doigts fins en me regardant avec sérieux en me parlant. Il y a un géranium blanc accroché au mur dans la chambre et son sexe s'ouvre bien maintenant laissant se découvrir une géographie de petits chiffons rouges qui lui monte assez fort aux joues. S se caresse nue en talons aiguilles les fesses écrasées sur le plastique de la chaise transparente. Elle est née en 1983. Je vois se durcir ses mollesses de sein et ses bouts qu'elle a petit et elle parle de the eternel sunshine of the spotless mind. Le numéro des chambres est dissimulé au sol dans la moquette et dans les décors blancs il y a de petits écrans de vidéos expérimentales et des à-plats géométriques de couleur comme dans un mondrian où de trois doigts je te sodomisais l'anus en plein jour avec une vodka-menthe.
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