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  • : Cyprine Palace
  • : "un livre sur rien, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la seule force interne de son style" G. Flaubert
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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 23:14

Elle me retrouvait le soir après avoir couché les enfants dont elle s'occupait. Elle était très jeune. Ce bel age ou le corps est devenu plein, la taille adulte, la croupe qui a ouvert les hanches, les seins gonflés avec l'aréole tendue et tirée de fines flaques roses, la vulve souflée de ces deux épais rebords avec si peu de poils encore très blonds et l'avidité de nous découvrir ses impudeurs. Prise dans les sentiments et la curiosité un peu désordonnées pour les garçons... Fière de sa pulpe et bombant un peu tout en restant peu sûre du reste. La fenêtre ouverte sur les vieux croisillons de bois rose-écaillé donnait sur le grondement des marées d’équinoxe. Ses cheveux en colle et mèches avec du sable et des odeurs d’huile et de gras duveteux sur sa peau dorée et un peu rouge dans le gonflement du soleil. Mary était encore chaude de la plage avec des pailles de coquilles et ne contenait pas son rire en s’installant dans la chambre, laissant son paréo et retirant le tee-shirt sur les seins mous et sa culotte de coton blanc avec les marques déjà nettes du bronzage. Cet age qui déborde un peu et comme ne supportant guère les tissus et vêtements. J’écris sur les piscines des années 1930. Passer la journée 907 Whitehead Street. Assis à mon bureau face à la mer et Mary ainsi nue dans la chambre parlant de tout et de rien de sa journée et des bêtises des enfants sans autre forme de commentaire comme on va après le bain chez le glacier se glisse sous la table défait ma braquette et absorbe tout le gland et la verge qui n’ont encore eu le temps de se défripper et ainsi dans sa bouche de salive et de douceurs humides  se déplient comme une fleur japonaise de papier séché. Elle suce avec gourmandise et volupté comme une boule de nutella qu’on a laissé saisir dans la glace. Je regarde la mer et ses cheveux qui bouge sans rien dire avec la lente montée de ce sperme déjà au bord de se rendre par les chaleurs de la journée des bords de mer. Comme d’une conversation continue, Mary à son affaire monte et descend sa bouche sans sortir le gland avec mollesse et détermination jusqu’à ce que je sente venir ce visque de fumée sans parvenir à l’en alerter et qu’elle suce plus fort encore à l’arrivée des secousses et petites cambrures de mon éjaculation délicieuse et qu'elle aspire comme à en nettoyer l’urêtre et les filets dans la colerette au rebord du gland et du prépuce. Alors elle rit et me regarde avec un air satisfait de son forfait avec les joues un peu rouge et comme un peu en sueur de son effort continue depuis l’arrivée en bicyclette au jardin de l’Hôtel et sa volupté prémédité depuis le matin dans les chaleurs lourdes de ne rien faire les jambes légèrement écarts au soleil de la plage. Venait alors le temps de la vengeance et lentement je me levais et je dévorais sa jeune bouche encore humide et collante de bave et sperme que je fouillais comme si c’était un sexe ou un anus passant mes mains dans son dos qui descendaient jusqu’au charnu où j’incruste mes ongles du cul très blanc et pailleté comme un visage avant la nuit, t’y faisant jusqu’à un peu mal et remontant vers les trous de l’anus mou et de la vulve trempée. Te soulevant par les cuisses et t’allant déposer la bouche encore fouillée de la mienne et nos langues sur les draps défaits du lit de notre nuit. Etalée sur le dos, tes bras étirés et les jambes largement ouvertes je retiens la beauté dont quel adulte ne saurait vouloir se nourrir. Se gorger. Tes grosses lèvres épaisses et blanches au pubis faisant comme une raie d’ombre de fesses qui même ouvertes ne laissaient paraitre aucune des fines et fragiles crêtes rouges de ta vulve si peu baisée encore et tant caressée. Ton ventre plein et son bombement que tu me tends avec l’air dans ton regard d’une offre gourmande comme très large sur ce triange à peine duveteux des poils blonds naissants que tu laisses repousser en désordre après m’avoir tout lissé de cire comme d’une impudeur qui s’abandonne à notre arrivée au début du mois à Key West. Une envie qui me remonte de la vigueur à mon sexe flasque d’ouvrir et lècher avec toute la douceur du monde le haut fragile de ton enfouissement de plis et de cyprine. Comme une bourrelure de vulve d’enfant avec un peu de sable et aucune dorure de soleil. Je te lisse cette peau de fruit sans écarter les mafflures d’abricot. J’aimerais que tu te caraisses jusqu’à voir tes yeux qui se perdent si loin de moi quand tu jouis. Ou que tu me dévores les yeux grands ouverts quand ça vient. Je voudrais étaler le plat de ma langue dans ton sexe étroit. Caché. Tu mets ta main dans mes cheveux que tu fouilles, appuies par moment et mimes un rythme que je suis de ma bouche. Je te toilette et lisse les poils fins, je creuse et glisse ma langue en pointe. Je lèche l’oncte et les odeurs de miels de ta vulve salée avec de petites algues sans que tu aies perdu le temps de repasser par une douche à la Villa jouxtant l’Audubon’s tropical garden. Je lèche la mer de tes petites lèvres ramollies d’eau. Je lèche, et lèche et caresse jusqu’à ce que tu ruisselles, tu souffles plus fort et d’une voix si fine, tu pleures ou te plains doucement d’un gémissement en écho je jouis je jouis je jouis je jouis je jouis avec le souffle et la rumeur forte un peu venu du balcon et le silence des lourdes vagues en contrebas de notre vie à l’écart.

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