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  • : Cyprine Palace
  • : "un livre sur rien, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la seule force interne de son style" G. Flaubert
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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 14:40

Tu es accroupie en œuf sur le lit. Tes genoux au menton que tu serres de tes deux bras. Tu te recroquevilles. Ta robe de soie fait des plis et se chiffonne, remonte un peu trop par endroit. Je vois tes longs et fins cheveux noirs. On entend la circulation constante toute la nuit, on a  ouvert sur la moiteur de l’île pour échapper encore à la climatisation. Plus de 38°. Il y a des matelassés verts dans la chambre et du marbre noir dans la salle de bain. Juste une vitre entre les jets et la chambre, que je te vois ruisseler d’eau quand tu te laves de tout ce sperme. Je revois la tâche d’amende humide que tu laisses sur le bois vernis avec un de tes poils noirs comme un fin ver sur les bancs du Star Ferry venant de Tsim  Sha Tsui. Tu ne mets pas de culotte à Hong Kong pour que j’y réchauffe ma main quand on se pose un moment dans les bars et les terrasses comme à Rome. A la Cavern dans Lan Kwai Fong tu me laisses te fouiller avec un rap par un groupe punk chinois. Tu  m’entraines dans les toilettes rouges pour filles. Je me mets à genoux et par la fesse dégarnie de soie je pousse dans les plis. Là dans la chambre lourde, juste mon sexe qui bande hors du jean et je suis au fond de tes épaisseurs de lèvres baillant sur une fine ourlure de mauve. Je suis bandant jusqu’au fond de toi. Ne bougeant plus avec la rumeur de nuit des autoroutes dans Hong Kong. Ta peau est mouillée de la sueur de tes danses molles et continues. Tu te déloves et repasses dans mon dos, baisses mon djean Jack & Jones par les fesses. Tu attrapes mes couilles et mon sexe entre mes jambes, tu y fourres ta tête et tu me lèches les boules, les poils. Tu enfonces ta bouche et jusqu’à l’étouffement de la gorge pour couvrir ma verge qui gonfle dans ta bouche jusqu’aux poils moites qui collent à mon pubis. Je sens tes dents qui mordent lentement. Etalé sur le ventre, face à la nuit de plein jour de Causeway Bay, les jambes écarts avec ta tête dedans et le jean chiffonné aux genoux. Tu me suces et m’empales. Je regarde la nuit et me laisse à ton massage. Tu lâches ma verge avec les marques de tes dents et du rouge. Tu remontes l’a plat de ta langue ferme au milieu des poils de ma raie et butes sur les nodosités mauves de mon trou. Tu me pourlèches l’anus et y rentre ta langue. Tu le détends. Je reste immobile. Tu détends et amollis comme on prépare une fille pour de la sodomie. Tu m’huiles de ta salive et puis je sens tes doigts. Tes doigts qui caressent le bord. Qui s’y glissent. Tu lèches et caresses et je sens deux, trois, tes quatre doigts fins qui me sodomisent. Ils passent et repassent et détendent peu à peu le refus du sphincter. Tu tournes ta main qui me fait mal à mesure qu’elle pousse, force, rentre, comme arrachant des poils. Comme une douleur qui me surprend et me suspend et tu forces les quatre phalanges et me déchires et ta main me rentre lentement, douloureusement aux boyaux. Et soudain, comme une membrane de chair passée, je sens mon ventre qui aspire ta main, les muscles de l’anus qui se replacent, se rétractent, absorbent ta main qui remue peu à peu, se tourne et le sphincter qui se referme à ton poignet comme un apaisement. Mais tu ne cesses pas, tu me remues. Et de lenteur à un peu plus de fermeté, tu tournes, forces, avances, retournes… Je pense à ton anus dans la touffeur de la nuit que je saccade de ma bite. Et ta main qui prend de l’allure. Avance, renfonce, tourne. Le marbre noir et les miroirs de la salle de bain, et les fils de lumières du Nooch bar, les plastiques oranges et les orchidées blanches, me brouillent la vue. Tu me fais mal et tu es de plus en plus rapide. Violente et enfin tu sors à nouveau ton poignet de ma béance. Et aussitôt tu y replonges jusqu’au rouge de mon fond de ventre. Je sens le sang, la glue de mes colons. Et comme ton poing, qui rentre, qui butte, qui sort, tout s’ouvre, comme une offrande de moi. Et tu accélères. Et de plus en plus vite et comme une fin de coït d’adolescent. Tu t’épuises à me fister comme pour m’anéantir. Tu rentre et sors de mon trou sans relâche. Te venger ou te débattre. Et tu me retournes sur le dos, enfonces ton poignet au fond de mon anus où tu déplies ta main, écarte tes doigts, en engloutissant ma verge engourdies dans ta bouche. Jusqu’à ce que rapidement tout le sperme me monte que tu suces, aspires en me regardant avec ton air doux et noir de triomphe avec ce qui bave à tes commissures comme une vampire de sang blanc et laiteux.

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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 21:58

Le visage jeune et blond, le nez si fin. La montre large et comme couverte de diamants en plastique. De la sueur entre les seins en remuant et chantant sans retenue tous les tubes bulgares venus de l'est et de la chaleur dans les cuisses. Un peu d'épaisseur aux hanches et au ventre de caoutchouc, si blonde avec un grain de beauté haut sur la joue droite et d'autres sur les seins qui ruissellent un peu de la sueur et de la fumée. Tu ne parles quasi pas l'anglais quand on remonte vite vers l'Esplanaden en marchant dans les flaques d'eau le long du parc botanique. Je retire sous la pluie ton string turquoise et noir. Vouloir te lécher dans les salles de chêne sombre des Archives. On prend l'ascenseur rutilant d'or et de brillant. J'exhibe ta vulve lisse à l'infini sur les quatres glaces. Je te donne la carte pour te laisser ouvrir levant la jupe dans ton dos ramassant du doigt toute la cyprine qui suinte que je lèche. Les grandes fenêtres ouvertes sur la nuit de Zagreb, tu te retiens à la table et je sors de mon jean ma verge que je pousse immédiatement en levrette sur ta sueur d'anus. Et je dérape doucement dans la mollesse de sue et de béance glabre que tu cambres un peu davantage pour que je te baise. Tu me dis un peu hagarde et silencieuse "Zeljka". Je m'enfonce dans le beurre mou et rose de ta vulve avide de jouir. Je retire ta veste, tu lèves les bras, ton chemisier et le soutien-gorge victoria secret. Tes seins de sueur et de lait avec des petites flaques humides d'aréole que je voudrais lécher. Comme un velours d'humidité le long de ton dos et le flasque remuement de tes fesses. Je m'écrase, vais et viens dans ta vulve très bombée et peu développée avec juste un trait rose de petites lèvres qui me décalotte bien quand je glisse lentement au bout de tout, quelques vieux tramways et les feux dans la nuit. Entre tes reins. Je lisse puis me tiens à tes seins pour aller avec rythme claquer les flaques humides de nos croupes. Tu me parles avec douceur. Je me pose dans tes cheveux blonds et ferme un moment les yeux. Tu es face à la grande fenêtre les deux mains appuyées sur le bureau et j'écoute dans ton dos tout ce que ton muscle fait sur le mien avec une plus en plus grande lenteur. Je m'arrête. Reprends. Millimètre par millimètre de ta vulve sans poils. Arrête à nouveau. Descends une main, puis l'autre qui vont fouiller, passer, appuyer fort et légèrement, trouver la nacre, alors que j'appuie au fond de tout. Je saccade d'immobilité. Installé ainsi pour des heures. Je te cambre un peu plus exposant ta rondelle rose qui se détend un peu davantage et s'épanouit, je vois entrer et sortir mon sexe rouge avec les filaments de bave et cyprine qui nous collent et nous relient. J'ai un préservatif dans la poche. Je me retiens. Me déshabille et te retourne pour lécher ta bouche et tes grands yeux de blonde noisette. Tu as un bon goût d'amende quand je fouille nos langues et que tu te blottis contre moi avec plus que tes converses croates aux pieds. Je caresse ton visage qui est si beau et qui à un peu d'anxiété et d'abandon dans le regard. Je lisse à nouveau tes seins, tes mamelons, tes épaules, tes odeurs d'aisselles mouillées, ton ventre plat et sans muscle. Je descends, prends ta croupe des deux mains, me mets à genoux et entreprends la grande dévoration de tout le bonheur du monde.

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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 21:18

Tu es allongée et tu rampes sur le bois. Je te vois de haut, belle étendue nue sur les lattes de parquet sous la mezzanine. Toute la nuit on a laissé Miles Davis sur un fond de pluie. La baie vitrée dans la chambre donne sur la douche. Il y a de l'eau et de la buée partout. Tes poils d'hiver sont mouillés par mèches comme gouttant d'urine. Tu te mets à quatre pattes entre les deux glaces qui font un troupeau de toi. Je te regarde te déplacer comme ça. Tes seins qui pendent. Tes genoux rougis. Tu te calles et tu attends. J'ai un petit sachet échantillon de lubrifiant que je déchire au-dessus de tes fesses. J'étale doucement tout ce gras. Descend par la fente écart entre les deux fesses. Commence à masser du bout des doigts l'anus. Les deux majeurs et index détendent, malaxent, entrouvrent. Du gras rentre dans ton cul. La peau bourreleuse de l'anus se retrousse un peu, les grumeaux de peau rose, je lèche. La langue rentre facilement, je bave pour augmenter le flic floc de ton trou qui a relâché le sphincter. Des nodules de rose, de mauve par lesquels tu pousses avec tes petits cris des tassements de merde et qui là, luisent de propreté sortie de la douche et se dépiautent comme un lapin dont on retire le fourreau de peau. Je te pourlèche le cul, laisse couler la salive que je cherche, je mâchouille avec ma bouche les épaisseurs fripées des lèvres de ton trou de Sodome. Je lape, caresse et agite ma langue, que je détende, aspire ta peau velouté d'intérieur, comme un abandon d'ouverture. Des deux mains, je te macule, que tu brilles de lubrifiant, de cyprine, de liqueur d'anus. Ma langue qui s'effondre dans la fente ruisselante, les mèches épaisses, l'épluchure de tes lèvres bombées, les fines lamelles de rose qui se déploient et que je suce avec douceur pour frotter un peu les replis de nacre dont j'approche. Passer et repasser avec une très grande lenteur. Ne rien précipiter. Tu ne bouges pas. Je caresse ta croupe. Je lisse le velours de tes cuisses. Te rendre insupportable l'attente. J'ouvre le bâillement derrière de mes doigts et ma main qui s'immisce... De ton trou béant, la croupe légèrement surélevé, de belle évidence. Je caresse et je lèche. Regarde un peu de loin, à bout de doigts. T'écouter geindre. Je te lisse, je te lustre. Te faire briller. Ta vie intérieure.

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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 17:13

Je suis assis face à la mer et je lis le Ravissement de Lol V Stein. Sur une méridienne à portée de main, le peignoir entrouvert de retour du hammam tu lis Balthus-pamplemousse de Malte Ekeblad. Je caresse du pied le ventre doux de ta cuisse, remonte avec lenteur, pose à peine et suit le contour de l'aine. Tu as une épilation au ras mais évite de redevenir lisse. Je fouille des doigts de pieds cette peau râpeuse jusqu'à ce que le pouce s'effondre dans ta béance de petites lèvres molles et trempées. Je bouge lentement et pousse mon pied dans ton sexe. Tu te penches comme pour dissimuler cet enfoncement de ma jambe, défais les boutons du djinn, dégages mon gland qui bande du boxer et prends dans ta bouche mon sexe. Je lis, remue les doigts de pieds et tu commences avec douceur à me sucer face à la mer chaude qui bouge derrière les voilages. Je suis dans de la mouillure fragile et onctueuse. C'est doux et humide. Je bande avec la montée lente du sperme. Comme un envahissement par le ventre. J'enfonce mon pied dans ton sexe à mesure que tu te replies sur le mien jusqu'au fond de ta gorge. Comme dans un bain huileux et chaud. De la vapeur de rouge avec ta main à la racine qui lentement branle à mesure que ta langue fouille, le gland, les replis du prépuce, les reliefs de congestions de la hampe, tout cette peau tendue de fragilité que tu tends et amollis. Le délice passif par moment de ne rien faire que d'écouter monter le sperme. La rumeur du ressac par delà le voilage qui bouge. Tu es trempée. Comme au ralenti mon pied dans les béances de rouge, mauve et rose. Nous jouirons fort à un moment ou l'autre.

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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 11:27

Il y a du poil sur le corps dans des plis protégés. Les genoux et les poignets à terre sur du moelleux de laine, de soie et de bois ciré. Relever la jupe et écarter le bout de fabrique de la raie. Mes couilles que je sens qui pendent et remuent quand je me déplace. Il y a des moustiquaires et des voilages qui bougent si on laisse du vent chaud s'engouffrer dans les pièces. Je lisse avec le doigt le fil de la raie et les velures qui le bordent. A quatre pattes tu regardes le Nil et je m'allonge sur le dos, écarte tes cuisses et me glisse entre, la tête en premier et ta vulve à portée de ma bouche. Nous sommes en 1899 ou en 1920 avec les glaces basses qui nous reproduisent sous des angles qui exposent. J'appuie ta croupe de mes mains et relève un peu ma tête avec tes vêtements défaits que je me mets en coussin. Je peux te lécher des heures pendant que tu couines. Il y a de la sueur dans ton sexe et l'aine. Tes poils d'hiver se mélangent par mèches grasses et humides. Je dégage avec mes doigts tes bombements mafflus de vulve de fille. Comme une raie de fesse sur un abricot. Aucune fuite de rouge et fragiles chiffons des petites lèvres. Derrière les poils un gros bombement seul obturé comme un anus. C'est très au fond quand j'écarte des doigts qu'apparaissent enfin des effondrements de peaux rouges comme des pétales déchirées et huileuses. Mais je laisse enfouies ces choses face à ce bas de ton ventre mangé de poils hirsutes. Tu écartes immobile à redouter la lame face à la moiteur trop chaudes qui entre par le balcon ouvert sur le bruit. Je coupe les poils autant que je puisse laissant une rècheur noire de 3 à 5 mm comme une barbe de trois jours. Je dégage et lèche pour nettoyer ta tignasse de bête et laisse froid ton ventre blanc et glabre. Mèches par mèches, puis poils par poils, en remontant sur le ventre, l'aine, le haut des cuisses, remonte le périnée, la raie suante avec tes odeurs et l'anus. Tout peu à peu se voit, ta vulve close et large. Je mets mes ongles dans ta croupe pour enfourner ma langue que j'agite comme une mouche ou une anguille sans tête pour remonter dans le rouge enfin atteint qui est doux et qui suinte à la recherche du bouton de nacre qui t'arrache des râles rauques que tu ne sais plus contenir. J'incruste mes ongles à mesure et sens ce qui se déchire et voudrait mordre avec du sang et de la viande et je reste le plus doux et le plus lent dans mes saccades de langues enfouis dans la béance progressive te ton sexe. Tu effondres ton bassin pour écraser mon visage et comme vouloir que je rentre encore plus loin au fond de toi. Ou que tu m'étouffes sans relâcher dans le resserrement de tes cuisses qui jouissent. Je remonte mes mains vers tes seins t'abondance que je caresse, remue et auxquels je finis par m'accrocher comme des mamelles à traire quand tu secoues de plus en plus vite ta croupe dans les agitations de mes langues en heurts de râle par saccade je jouis, je jouis, je jouis, je jouis, tu éructes comme une plainte longue avec pleins de larmes qui t'étranglent de tout ce que nous ratons ensemble...

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 22:43

La lumière est bleue comme en pleine nuit d’été. Il fait 5° au-dessous de zéro. Il y a des bruits assourdis et secs et des peaux épaisses qui tapissent le mur au dos du lit comme un autel de glace. Des torchères de fonte en cône brûlent aux deux colonnes du lit. Ta peau raidie de relief par le froid. Tes seins de pierre aux tétons devenus petits et durs comme une sculpture. La peau drue et figée qui hérisse des pilosités infimes comme une figue de barbarie. Le sein marron et la lèvre mauve. La glace lissée des marches, des tablettes et des miroirs. Des objets de glaces oblongs aux proportions immenses et annelées. Des épaisseurs de fourrures blanches sous les pieds nus. Tu es debout, nue, avec ton immense pubis de poils noirs, les bras le long du corps, glacée de froid. Tu ne bouges pas et je te regarde avec le seul rut qui se répand comme une flaque peu à peu dans ma peau. Je reste habillé et me réchauffe de ton exposition immobile. Je pourrais te faire fondre avec l’une des torches. Je pourrais serrer des anneaux de métaux à tes chevilles et tes poignets. Je me déshabille et tu ne bouges pas. Il y a mon sexe au gland rouge décalotté de tant bander. Je m’agenouille dans le froid de la peau d’ours. J’écarte tes jambes aux cuisses. Tu retiens ton équilibre et éloigne tes deux pieds. Je dégage de huit doigts l’ouverture en fourrure de ton sexe et écrase ma langue mouillée sur ta vulve rêche et fermée. Je la force de la langue qui enfonce sa largeur dans ta béance d’urine, menstrues et cyprine. Je laisse la langue, retire les mains que je passe par derrière et cisaille doucement en descendant la peau roide des fesses comme pour les découper au sang de mes ongles, enfournant ma tête pour essayer de lécher de ma langue le fond du ventre chaud. Je mange de tes chairs chaudes et rouges et te porte doucement pour t’enfoncer dans l’obscurité aux odeurs fortes du lit-housse tout de peau de rennes blanches et grises. Tout est chaud de céramiques emplies d’eau bouillante et de la velure animale dans laquelle je nous enfourne. La douceur épaisse des poils d’hiver des rennes, tes cheveux et aisselles en désordre. Je garde ma bouche à labourer ta vulve en pivotant dans ce lit de bête immense et étouffant. A mesure que la sueur te vient, que la peau se répand et s’étale en masse flasque et huileuse. Ma bite bat ton visage à mesure que je te pourlèche le contour de vulve et l’intérieur et le chiffon usé et le fond de nacre que tu as tant caressé, frotté. Avec une lenteur de ralenti à mesure que l’oxygène manque. Le bout de mes doigts danses le long des aines, aux périphéries de tes poils inépilés et noués par mèches de sueur, je touche le ventre, le cul, je passe dans la fente, menace l’anus, reviens dans la langue pour écarteler mollement toute la béance de tes lèvres devenues avachies et sans retenues comme ton éructement rauque qui soudain répand de nos baves partout dans les bêtes. Je jouis, tu dis.

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 23:53

Tu retires tes talons, défais tes vêtements et la culotte en chiffon. Je te regarde, dans la raie de lumière au travers les rideaux entrouverts qui expose soudain le désordre discret de ton pubis clair. Comme de fins poils soyeux de poupée. La peau et le gros pli de vulve soudain exhibé par tes poils trop rares. J'aime ta forme de gène. Ça va ? Je tends la main que tu interceptes avec tes doigts que tu poses dans les miens. Je pousse un peu. Debout vêtue avec ce sexe nu. Tu résistes. La douceur de tes doigts. J'appuie un coup. Tu te laisses tomber à la renverse sur les broderies compliquées de fils d'argent du couvre lit, les jambes ballantes que j'ouvre. Je suis tes yeux qui s’accrochent aux arabesques du lustre. Ta petite veste impeccable sur un soutien gorge sombre dans l'échancrure. Et le ventre si blanc qui en sort avec le bombement de Tout qui proémine. Je touche un peu des doigts l'intérieur de ta cuisse droite. Je ne te rejoins pas. Quel projet? Images qui te reviennent occupent ton regard enfuit dans des moulures qu'il ne retient pas. Je vois ton sexe. Je regarde ton sexe. Tout est épais et chaud dans la chambre de L'Hôtel. Des grotesques sous le dôme. Avec des broderies d'or aux damasseries de velours sang de bœuf. Comme une troisième lèvre qui départage les deux grosses quand je pose mes genoux sur l'épaisseur d'un tapis ras. Je caresse ton ventre du plat des doigts. Je passe. Je prépare ta peau. Je détends ta peau. Je place doucement le plat mouillé de ma langue sur le haut de la commissure. Je caresse du revers de l'ongle l'aine. Je ne surveille pas ton souffle qui se heurte un peu. Quand je découvre la douceur d'une peau chaude et comme abandonnée. Goûter une nouvelle peau. J'écrase ma langue et l'enfouis avec une infinie lenteur dans l'écartement des deux lèvres. Le moment où l'humidité de ma langue rencontre l'humidité protégée des chiffons de peaux comme des pétales-éponges de petites lèvres qui baillent enfin. Alors je commence à te lécher. Avec application. Avec tournure et contournement. Je fouille, je farfouille. Je te lèche dedans et aux abords. J'appuie, j'attends. Je veux que l'eau te monte. Je suis là tout au service de tes  lèvres petites et profondes. Il y a un divertissement de Mozart pour clarinettes et basson. Je bave un peu dans ton eau. J'enfonce. Je saccade un peu la pointe de la langue. J'écarte et je laisse se mouler à ce que ma bouche approfondit dans tes moiteurs onctueuses. Je sens l'amollissement du bâillement et de la relâche dans la masse devenue gonflée de vulve. Je lèche. J'arrête. Je laisse l'emmitouflement de serres chaudes. J'exhibe et laisse un peu de froid saisir cet intérieur de toi et de striures rouges. Ne pas remonter de ces fonds bleus sans avoir senti le hoquet suffocant de ton assaut de cyprine.

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 00:04

Tu me rejoins dans le bain. J'anticipe. Je t'imagine quand tu me suces ou que tu t'allonges sur le ventre écrasant tes seins sur le vaste ovale blanc de la baignoire. Et de t'inonder le boyau. L'eau qui arase la lubrification et brusque le sphincter. Je bouge peu et ça rentre par flaque. Assis sur tes cuisses ouvertes et le sexe bourré dans ton anus. Je te savonne, je te couvre d'huile les seins amollis d'eau bouillante et la vulve grasse. Je shampouine les poils qui ont poussé jusqu'au pourtour de la bête. L'aréole diluée de goutte de sueur, épaisse comme une mamelle de femme grosse de grossesse avec le ventre fendu qui pend. Ce que ta peau fume dans des odeurs épaisses de mousse. Changer de pièce. Te voir marcher nue avec tes poils qui se collent par mèches humides.

Passer sur le lit à colonnes. Des vieux roses aux verts bouteille. Il y a de la mer qui bouge dans les voilages et le mouvement des palmes en contrebas vers les terrasses chaudes. Je m'écartèle en travers du lit et tu approches. Tes mains derrière le dos et ta bouche qui s'avance. Je regarde ta bouche qui se penche et mouille un peu le prépuce. Tu l'enfonce sans disjoindre un peu comme un anus rétif et décalotte le gland dans ta gorge et la salive qui l'absorbe. Tu aspires comme un suçon qui cherche à éclater d'infimes veinules de mon gland piqué de sang. Comme une douleur et le gonflement du gland qui tend jusqu'à fendiller la peau du prépuce. Il y a de la congestion pour que ta salive m'apaise. Le moment ou l'encombrement obture ta luette jusqu'à la gorge. Je vois le rouge qui monte dans tes yeux, l'étouffement qui monte en toi, et j'appuie plusieurs coups jusqu'à ce que tu déglutisses avec dégorgement, injecté de sang avec des larmes et des filets de glaire qui bavent à ta bouche et se tissent et maculent mon gland. Je bande tant et tu restes grogui à chercher ton souffle. Cette chose rouge, mauve et tuméfiée qui se dresse au milieu de moi. Tu commences alors le lent travail de douceur. Sucer, aspirer, ne plus sortir de ta bouche chaude où tes joues, ta langue vont et viennent comme une compression de tes orifices de muscles et strilles rouges. Jusqu'à ce que je ne puisse plus rien retenir de ce moment court à la portée duquel je renonce aveuglément et obsessivement à toutes les vies possibles.

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 23:40

Je viens de la piscine, je fais coulisser des panneaux de bois. On me dépose sur les bras un vêtement de soie rêche avec une ceinture bleue, et on me dirige vers une pièce sur les orchidées et des claies de bambou. Elle allonge des serviettes moelleuses et blanches pieds nus sur le plancher de teck. Elle commence avec les mains. Méticuleusement et avec méthode, elle remonte mon corps, sur  le ventre d'abord, puis sur le dos. Puis elle monte et s'assieds sur moi. C'est avec le bassin qu'elle me masse. Je sens comme sa vulve qui frotte et moule ma cuisse, mon dos, ses seins qui s'écrasent avec le poids de son corps et ondule sur ma viande plaquée à la natte de bois. L'épaisseur et les forces de son bassin qui s'installent sur le mien. Il y a de grandes pales qui tournent dans la chambre où tu laisses le dessin de ta sueur sur le vernis acajou des larges planchers de teck. Il y a des bruits en permanence et comme un chant vietnamien sur le delta du Mékong au levée du soleil.

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 22:31

Je te vois toute blanche avec ta viande qui remue, le ventre, les fesses dans leur masse flasque. Tu bouges, de dos, de face, tu denses un peu avec déhanché et bras hauts, à contre rythme des seins comme de petites gourdes un peu fermes. Tu es nue, toute nue, comme une bête, toute blanche, sans poil à part ta grosse touffe au sexe, la peau lisse comme aucun n'animal n'oserait s'aventurer dans la terre, la boue, la jungle. Tes cheveux sans ordre. Je regarde tes fesses, je suis ta croupe, comme une magie, une aspiration. Tu parles, tu fais des choses. Je n'entends rien. Je suis seulement la raie qui se déplace entre les deux masses molles de fesses. Je veux des mains les écarter en te poussant un peu que les tiennes sur un meuble retiennent ta cambrure et simplement étouffer ma verge qui bande dans une sodomie qui dégorge mon sperme en une saccade. Je te vois vivre nue. Je te filme, je te photographie, je te zoome jusqu'à l'étouffement de tes intérieurs suintant de rouge... Aucune idée de reproduction, mais simplement de secouement de mes reins sans relâche jusqu'à la monté du sperme comme la plus belle de tous les émotions que nous propose le monde. Envie de te baiser comme un rut saisonnal. Te laisser courir, t'épuiser, tremper ton corps de sueur. Laisser des hurlements rauques se vomir de nos boyaux.

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