Je viens de la piscine, je fais coulisser des panneaux de bois. On me dépose sur les bras un vêtement de soie rêche avec une ceinture bleue, et on me dirige vers une pièce sur les orchidées et des claies de bambou. Elle allonge des serviettes moelleuses et blanches pieds nus sur le plancher de teck. Elle commence avec les mains. Méticuleusement et avec méthode, elle remonte mon corps, sur le ventre d'abord, puis sur le dos. Puis elle monte et s'assieds sur moi. C'est avec le bassin qu'elle me masse. Je sens comme sa vulve qui frotte et moule ma cuisse, mon dos, ses seins qui s'écrasent avec le poids de son corps et ondule sur ma viande plaquée à la natte de bois. L'épaisseur et les forces de son bassin qui s'installent sur le mien. Il y a de grandes pales qui tournent dans la chambre où tu laisses le dessin de ta sueur sur le vernis acajou des larges planchers de teck. Il y a des bruits en permanence et comme un chant vietnamien sur le delta du Mékong au levée du soleil.