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  • : "un livre sur rien, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la seule force interne de son style" G. Flaubert
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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 00:04

Tu me rejoins dans le bain. J'anticipe. Je t'imagine quand tu me suces ou que tu t'allonges sur le ventre écrasant tes seins sur le vaste ovale blanc de la baignoire. Et de t'inonder le boyau. L'eau qui arase la lubrification et brusque le sphincter. Je bouge peu et ça rentre par flaque. Assis sur tes cuisses ouvertes et le sexe bourré dans ton anus. Je te savonne, je te couvre d'huile les seins amollis d'eau bouillante et la vulve grasse. Je shampouine les poils qui ont poussé jusqu'au pourtour de la bête. L'aréole diluée de goutte de sueur, épaisse comme une mamelle de femme grosse de grossesse avec le ventre fendu qui pend. Ce que ta peau fume dans des odeurs épaisses de mousse. Changer de pièce. Te voir marcher nue avec tes poils qui se collent par mèches humides.

Passer sur le lit à colonnes. Des vieux roses aux verts bouteille. Il y a de la mer qui bouge dans les voilages et le mouvement des palmes en contrebas vers les terrasses chaudes. Je m'écartèle en travers du lit et tu approches. Tes mains derrière le dos et ta bouche qui s'avance. Je regarde ta bouche qui se penche et mouille un peu le prépuce. Tu l'enfonce sans disjoindre un peu comme un anus rétif et décalotte le gland dans ta gorge et la salive qui l'absorbe. Tu aspires comme un suçon qui cherche à éclater d'infimes veinules de mon gland piqué de sang. Comme une douleur et le gonflement du gland qui tend jusqu'à fendiller la peau du prépuce. Il y a de la congestion pour que ta salive m'apaise. Le moment ou l'encombrement obture ta luette jusqu'à la gorge. Je vois le rouge qui monte dans tes yeux, l'étouffement qui monte en toi, et j'appuie plusieurs coups jusqu'à ce que tu déglutisses avec dégorgement, injecté de sang avec des larmes et des filets de glaire qui bavent à ta bouche et se tissent et maculent mon gland. Je bande tant et tu restes grogui à chercher ton souffle. Cette chose rouge, mauve et tuméfiée qui se dresse au milieu de moi. Tu commences alors le lent travail de douceur. Sucer, aspirer, ne plus sortir de ta bouche chaude où tes joues, ta langue vont et viennent comme une compression de tes orifices de muscles et strilles rouges. Jusqu'à ce que je ne puisse plus rien retenir de ce moment court à la portée duquel je renonce aveuglément et obsessivement à toutes les vies possibles.

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