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  • : Cyprine Palace
  • : "un livre sur rien, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la seule force interne de son style" G. Flaubert
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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 18:19
Vieux cuirs et allure sombre et bois. L’escalier grince quand tu me rejoins. Rideaux lourds tirés. Ton sein mou et presque flasque de douceur. Ni aspérité, ni relief entre le blanc de la molesse et le rose pâle de l’aréole. Le disque large qui a mangé presque tout le sein. Doux et sirupeux comme des peaux d'intérieurs, gensive, petite lèvres, intestin... De loin je touche avec l’index et le majeur. Je brusque un peu, mais cela glisse mollement. Pour que cela se tende enfin. Un peu de moiteur des orages de fin d’été. L’odeur mouillée de la rue. Palper ce bout de peau lisse entre le pouce et l’index.
Et je viens y écraser ma langue. Remuement mou que je mouille aussi. Tu ne bouges pas. Les yeux immobiles. Disponible. Etalée de relachement nu avant ton bain. Du sel de sueur de ta journée collé alentour tout l’aréole. Tu ne dis rien. La bouche ouverte avec juste un petit filet de bave sur ta commissure gauche qui échappe. Saisissemnt du téton qui se rugue. Je pourrais cisailler de mes incisives. Je suce doucement, avec largeur, avec effort pour absorber tout le sein. Je m’en encombre. Aspire comme pour y marquer jusqu’à du sang la fragilité. Tout devient humide. Ça glisse. Ma langue s’abandonne à ses pourléchages, dégustations, déglutitions. Le sein qui remue comme un secouement de gras. Tes yeux se fixent. La trop grande largeur de l’aréole qui en expose l’impudique nudité. Ton sein trop nu, trop blanc, trop large, trop mou. Sa masse comme un sexe ouvert et rouge. Quand il pend parce que tu me retournes. Quand tu les exhibes sous ton teeshirt parce que le soutif d’étouffe. Quand tout te mouille parce que je m’oublie à lécher dans ton sein. Quand tu crois que tu vas jouir.
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