23 décembre 2009
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Nous trainons dans le Jardim Botânico. Il y
a les petites gouttes huileuses aux sépales des orchidées et des envols de toucans. Les cattleyas tigrés, les fins fils de nymphes rosissant de miltonia, des coryanthes mouchetées de miel dans de
l’ocre sienne et des cochleanthes blanches avec veinules roses qui bavent un peu dans du velouté de pétales. Au-delà des allées de palmiers, des pierres rongées d’anciennes fontaines. Je te
détaille accroupie dans les grappes difformes des epidendrum et rodriguezia. La chaleur humide qui colle et exhibe.
La chambre lounge du cinquième donne sur la
baie de Guanabara. Nous avons comme souvent substitués quelques gravures de l’Arétin aux sépias fades avec cadres dorés de la chambre. Sur la petite table d’acajou tu caresses les bulbes de ces
orchis fils d’un satyre et d’une nymphe. Je déboutonne dans le dos le fin coton qui éponge ta sueur. Tu me défais ceinturon, jean et boxer. En vrac, sur la moquette avec les îles entre les
balustres. Je vois le remuement lourd de tes seins. Tu chevauches et me gobes. Je tire les chevilles et tu t’affales. Tu gardes les couilles qui t’étouffent un peu. Tu mords et suces cette peau
de frippe. J’écarte tes jambes sur mon visage, la robe retroussée, j’écarte la culotte et tu bailles de rouge lisse. De la poisseur moite de nos errements au parc. De l’acreté de fin règles, ton
huile, un peu d’oncte blanche et un goût chaud d’urine mêlés. J’appréhende un peu ce que tu fais dans mes couilles. Et je te lèche comme une toilette jusqu’au plus grand fond que ma langue
atteind. Je l’agite ou la repose. J’appuie comme la bandant ou je la laisse s’écouler dans le fil des plis. Les petites hachures et corolles de roses. L’ensemble gonfle et se déplie, comme une
vulve botanique, comme une poussée tropicale. De ta main tu me branles. Je mets de la salive sur mes doigts et commence à forcer l’anus. Pour ce séjour lisse. Plus la moindre pilositié sur tout
ce vide qui te fonde. A pleine bouche je t’absorbe, pousse maintenant quatre doigts que je remue et ta main devient plus forte et saccadée dans l’étuve jaune de cette chambre 504.
Rio. Où le corps de Zweig fut retrouvé un matin enlacé par le bras gauche de Lotte.
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20 décembre 2009
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Le cuir vieux. Du bois. Le lustre d’anciens
fastes du hall. Le vent et la neige qui ne discontinuent pas. Ton rond blanc immense sur les deux rectangles blancs des Hauts Tatras. Le goût de fumée dans les bois blancs et de sperme. Une
simple mousse noire dans les découpes géométriques. Aucune épilation nulle part qui endommage ce rude hiver slovaque. Les belles aisselles acres. Et les débordements des rousseurs noirs. Les
poils libérés des chiffonnages qui aplatissent et mélangent. Ce que les textures et textiles compriment. Ton grand sexe exposé inerte face à la haute forêt de blanc dans cette suite de la tour
d’angle du Grandhotel. L’ampleur dégagée des pilosités longues, des encorbellements de boucles noirs, comme clairsemées aux plis fins de l’aine ; et à nouveau mousseux dans la fuite des cuisses
et en remontant par delà le pubis. Comme une ombre mangeant jusqu’au nombril. Tu caresses tes chevilles hautes dans l’écart extrème des deux trous. Le velours de nos plaintes inarticulées qui
grisent et épaississent jusqu’à l’évasement gras du cul. Je lisse de la main cette immense pelure. Ma végétation. Mon horticulture. Ma serre chaude. De la buée qui suinte déjà à ta disjointure.
Je touche ton eau qui vient. Il fait trop chaud avec le craquement du bois dans la cheminée du court bureau voisin. Je mêle l’huile aux torsades devenant grasses qui interdisent toute lumière
vers les grandes lèvres. Aucun jour jamais qui ne touche les fragilités. L’envie du fond de mon rut de soudain tout exposer des plaines de jus rouges. Quand tu ruisselles sans même que je te
touche encore. Quand je vois le rytme quasi de ta vie dans la suffocation et l’apréhension. Il redouble de neige épaisse et humide écrasée sur la vitre.
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20 décembre 2009
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Un trou rouge que nul organe ne comble.
Remontés des Bains d’Orient de Louise et du Comte Palffy après les chocolats épais Café Gerbeaud. Dilatée d’abandon. Plus même d’orgasmes dans cet étalement du désir et de l’attente. Je lisse des doigts tout le pourtour de toi. Je vois battre ton coeur et tes veines dans ce fond que j’écarte. Je te lippe, je te lappe, je te lèche le cul. Mes
mains, je mets deux, puis quatre, puis six doigts qui t’éventrent. Je lèche le boyau rouge. J’y secoue ma langue. Ta croupe se surélève avec suintement, gémissement et abandon dans les balcons du
Danube vers les dômes du Gresham Palace. Comme un syphon de rouge. Un magma de tes boyaux au fond de l’anus qui est mon horizon. Le sphincter n’a plus de résistance. Les eaux pourraient désormais
te noyer par le fondement. Comme les supplices des Jardins. Mais j’en caresse la fragilité. Comme une glace négative. Un trou d’abondance. Une impasse. Vaste lac rouge peu à peu ouvert au beau
milieu du blanc de ton cul. Je vois tout ce qui se mouille un peu plus bas. Je caresse le blanc opaque. L’opulence aveugle des fesses. Je m’enfourne. Le nez, le menton, un bouc de deux jours qui
en irrite le retroussement. Un trou rouge que nul organe ne comble. Sans fin.
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20 décembre 2009
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Tu es lisse de sueur et d’huiles de bain.
Il y a un réglage du jacuzzi en inondation de micro-bulles. Par la baie immense de la salle de bain, ce sont les rafales de tempête à plus de 50 noeuds qui nettoient à perte de vue le Pacifique
noir. Ecumes des vagues qui montent dans le silence de la chambre. Presque nuit d’obscurité vers l’océan. La vasque est ovale et blanche et je rampe le long de toi. Embué de moiteur. Tes cheveux
par mèches collés au visage. Au fond de toi. Eviter de laisser l’eau t’envahir. Ventousés. Qui se tordent et se cognent. Sombrer longtemps sous la ligne de surface. Jusqu’à l’étouffement. Comme
une panique. Remuer comme des orques lentes. Faible houle face au déchainement de ces fureurs d’eau fracassées aux roches noires des confins canadiens. La peau molle de ruissellement et de
chaleurs. Après le moment rauque, il y a comme des filaments de méduses qui s’accrochent dans l’eau à tes poils.
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19 décembre 2009
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Des huiles et des sels bulgari au citron
vert. Les hublots des Bains sur la mer hors saison. Répendue sur les draps défaits. Rien ne passe de la circulation des yachts dans le port en contre-bas. La langue est un muscle qui se
travaille. Se fatigue. Se saisi par moment de crampes à la recherche de rien au fond de ton sexe. Les méduses, les anémones, les filaments et membranes de rouge qui se gonfle en toi. Je passe
lentement de contours en pourtours. Tu as lissé de tout poil le pubis. Je passe. Je mouille. Comme un effleurement. Comme si tout, le passé, les livres et les amours infinis se résorbait dans
cette couture creuse. Dans l’ombre du pli, ma totalité qui repose. Tout, le temps que j’occupe ailleurs, se dépose dans cette commissure de ton ventre. A un moment, je pose la langue, grasse,
épaisse, humide, douce... sur la fente. Il n’y a que le poids et les infimes papilles filliformes qui pèsent sans appuyer. Je me pose. Je me prépare. Insensiblement. J’appuie enfin. Je relache.
Le mou doux des grandes lèvres. Leur épaisseur lisse. Et puis lentement, ma langue pénètre, à plat, écarte, s’enfonce, atteind le remou des petites lèvres, continue, pèse sur le capuchon,
presse... et je la remonte, comme un lèchement qui frôle le clitoris. Lents et longs lapements. Je fouille les rainures, les plis, les rides, les toiles. Je rôde sans jamais y succomber aux
alentours de la jointure, que je découvre par incidents. Comme d’irritantes inadvertences. Par saccades et déroutes, ma langue s’électrise. Puis s’interromps. Je te pourlèche la vulve. Je te
cunnilincte. Je te vulvilincte. Je te clitolincte. Des humidités et des bouillons te montent et m’innondent par moment. Je bave. Tout se mélange, s’amollit. Mes lèvres se moulent à tes nymphes.
Je te baise la bouche basse. Comme un ressac. Le goût de toi, de ces mers d’hiver. Des sels et des bains. Je cesse quand tu viens. Je reviens quand tu t’éloignes. Comme les immenses marées des
équinoxes. Il y a les corbeilles de figues sur un bureau.
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19 décembre 2009
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La brume ce matin noie le Lac Majeur et
l’Isola Bella. On devine à peine derrière les voilages du balcon les jardins en terrasses du Palazzo Borromées flottant sur le lac. Ta peau uniquement blanche. L’ombre au pubis qui est
absoluement épilé. Ta vulve très rouge à débordements. Ce chiffonement de rides rouges. Tes grandes lèvres qui baillent. L’exposition du froncement de peau en haut et le bouillonnement des
nymphes. Les draps sont blancs. Tu es répendue sur le dos. Les seins étalés. Je bande au fond de ce baillement trempé de tes petites lèvres. Il n’y a pas de mouvement. Aucun bateau sur le lac.
Silence dans l’Hotel. L’infinie douceur de ta vulve. De l’eau dans l’eau. Je te sens comprimer mon sexe. De la vulve au vagin, tes striures de muscles qui se contractent. Je bande en rythme ma
queue avec les serrements que tu pousses autour. Noyés d’humidité. Je compresse le clitoris couvert et laisse toute l’obsession se gonfler de l’intérieur de nos deux sexes. Les seuls activités de
nos muscles qui se gonflent et se tendent sans aucun mouvement. Ton vagin en ventouse qui étouffe ma verge comme un sphincter. Laisser monter nos jus
dans cette immobilité. Des heures accolées dans nos sueurs. Tout suspendu avec l’innondation de peaux fouillis et cyprine. La lente montée du sperme. Tout maintenir indéfiniment sur le bord du
coït. Ecouter l’eau qui est d’huile sous le balcon.
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Encore si chaud la nuit sur la terrasse de
la suite dévorée de bougainvilliers. Le léger déplacement de la balancelle épaissie de peinture blanche. Des coussins de velours mauves et or. Tu es vautrée sur le ventre, acoudée au dossier. Tu
plonges vers les lumières du Lake Palace qui bougent dans la nuit et le lac. Tu es nue et comme un rien à l'affut des petits bruits d'éventuelles rodeurs. Je me tiens aux deux barres de
balanciers et je laisse ma verge bandée errer dans ton cul. Elle se tord. Se presse. Hésite. Nous entendons les fuites de la nuit indienne. La rumeur de la ville au bas des remparts de la
forteresse. Les éléphants d'Amber. Les miniatures de la chambre où chaque poil de sexe est coloré d'un trait distinct de ces pinceaux à un poil. La seule peau de ma verge décalotée de trop bander
qui parcoure la sueur chaude de ta raie. Il y a les silencieux déplacements de gros insectes. Je pousse, descends et me mouille le sexe au bas de ta vulve déjà baveuse. Mon ventre colle et presse
la mollesse blanche des fesses. Je te cambre et enfonce un peu ton corps qui se comprime contre les armatures froides de la balancelle. Je monte la cuisse droite que je pose à ta hanche et calle
assez vigoureusement ma bite qui perfore soudain l'écartement trempée de tes grandes lèvres de boursoufflures. Tu râles et un gémissement aphone m'échappe sur la terrasse. D’un coup le monde est
humide. Je te tiens les épaules. Je tiens par les seins que je parcours. Que je modèle. Dont je me déborde. Je pose les deux mains autour de ton cou. Je bouge à peine avec le mouvement lent de la
balancelle. Il y a le bruit humide de mon sexe qui bouge. Bute au fond du rouge. Sort un peu. Tout est très vite à ras. Installer tout alors pour durer. Tout épuiser avant de tout rendre. De
légers souffles dans la nuit qui figent un peu la peau et la sueur. Infime déplacement des rythmes, des angles, des profondeurs. Accélérer les mouvements de l’armature. S’efforcer alors que tout
coïncide. Notre saccade.
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13 décembre 2009
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Je le pose et j’observe. Tout est blanc vide et silencieux.
La rumeur de la circulation. Je vois gonfler mon gland qui touche ta peau. Il n’y a pas de dialogue. J’entends simplement ta respiration. Les rideaux sont ouverts. Tu ne bouges pas. Tu ne dors
pas. La chaleur un peu molle de la peau après la nuit. Dans l’éclat du jour, allongée sur le ventre, la tête dans ton coude, les jambes un peu écarts. Tu as les yeux ouverts. Nous avons du
temps. Je bande complètement jusqu’à décalotter le prépuce qui laisse la peau rouge et si fragile toucher ta cuisse. Qui remonte comme à devoir suivre tes moindres méandres. Caresser la cuisse.
Mon gland qui avance. Approcher du pli épais d’une fesse. Un petit tressaillement et tu écartes insensiblement un peu plus la jambe droite. Il y a des poils. Mais je redescends. Je glisse
longeant un fil invisible du gland dont une goutte translucide irrigue la douceur. Il se pose dans les rides un peu obscènes derrière le genoux qui te surprend. Comme s’il fallait qu’il en
parcourt l’ensemble des recoins avant que nous soyons en état. Je descends plus encore. Le mollet doux. Epilé. Sous le pied, tes doigts de pieds qui bougent. Se forcer à les écarter. Qu'ils me
serrent. Je remonte dans tes cheveux épars. Je l’y fourre. L’y baigne. Dans l’ombre lisse un peu humide de l’aisselle. Je te parcours. Je te lisse. Je t’aquarelle. Je te pastelle. Il te
badigeonne.
Et puis, il regagne la colonne. Le cours
principal de tout. Grain par grain, il bute un peu et se tend à l’idée qui se prépare, sur chaque vertèbre. Je remonte un peu, avant la grande chute. C'est à dire que je descends vers le cul.
Les deux masses blanches et le resserrement de la pente. Qui colle à la ligne et descend dans l’écart des fesses. Mimer un va et vient dans la fente. Ne rien faire. La sensation de la velure de
poils sur le boursoufflement. Je descends bas, noir de poils, onctueux de fourrures, rien qui se devine. Toucher seulement dans un saisissement l’infinie douceur mouillée d’abondance. Tout est
disponible. Avide. Qui se retient un instant. Bouge un peu et remonte. Bute et rebute sur l’anus. Comme un oeillet, un nombril, accompagné d’un fin liséré de sauvagerie, de pelure. Le gland
posé fort sur l’entrouvrement fermé. Petit rehaussement de ta croupe. Tu écartes un peu davantage. Tout offert. Il y a simplement le gland qui bouge sur l’anus. La lumière de septembre dans les
hauteurs du Mercer. Notre vie concentrée dans cet infime contact. Tout est désormais tendu, trempé, vulnérable. Contracté comme un sphincter. Profond comme un organe. Des mollesses de peau
douce comme au fond des boyaux. Comme un retroussement de ventre qu’on ne fait pas. Tu appréhendes et tu as le souffle plus fort. Rien ne se passe. Tout est infime. Tout qui s’ouvre. Qui
s’éventre. Qui bée. L’abandon, l’épuisement et l’éclat de tout.
La voiture qui nous attend pour le
Maryland.
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Vieux cuirs et allure sombre et bois.
L’escalier grince quand tu me rejoins. Rideaux lourds tirés. Ton sein mou et presque flasque de douceur. Ni aspérité, ni relief entre le blanc de la molesse et le rose pâle de l’aréole. Le
disque large qui a mangé presque tout le sein. Doux et sirupeux comme des peaux d'intérieurs, gensive, petite lèvres, intestin... De loin je touche avec l’index et le majeur. Je brusque un peu,
mais cela glisse mollement. Pour que cela se tende enfin. Un peu de moiteur des orages de fin d’été. L’odeur mouillée de la rue. Palper ce bout de peau lisse entre le pouce et l’index.
Et je viens y écraser ma langue.
Remuement mou que je mouille aussi. Tu ne bouges pas. Les yeux immobiles. Disponible. Etalée de relachement nu avant ton bain. Du sel de sueur de ta journée collé alentour tout l’aréole. Tu ne
dis rien. La bouche ouverte avec juste un petit filet de bave sur ta commissure gauche qui échappe. Saisissemnt du téton qui se rugue. Je pourrais cisailler de mes incisives. Je suce doucement,
avec largeur, avec effort pour absorber tout le sein. Je m’en encombre. Aspire comme pour y marquer jusqu’à du sang la fragilité. Tout devient humide. Ça glisse. Ma langue s’abandonne à ses
pourléchages, dégustations, déglutitions. Le sein qui remue comme un secouement de gras. Tes yeux se fixent. La trop grande largeur de l’aréole qui en expose l’impudique nudité. Ton sein trop
nu, trop blanc, trop large, trop mou. Sa masse comme un sexe ouvert et rouge. Quand il pend parce que tu me retournes. Quand tu les exhibes sous ton teeshirt parce que le soutif d’étouffe.
Quand tout te mouille parce que je m’oublie à lécher dans ton sein. Quand tu crois que tu vas jouir.
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13 décembre 2009
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D’immenses cornes de glace, comme des
phallus lisses. Sortir d’un sauna humide à 90°, ruisselant d’avoir trop humidifier les pierres noires. Saisis et vautrés dans la fourrure des rennes, les lumières vertes à travers la glace des
murs curves. Toute la sueur qui hésite entre la mollesse hagarde ou qui soudain se fige en frissons. L'hotel de la glace éphémère. Hésiter entre baiser avec avidité et brusquerie, tant l’eau de
sperme et cyprine ruisselle en nous. Ou laisser le temps aux fourrures de se confondre dans ton sexe enfoui dans les épaisseurs que tu n'épiles pas. Mon anus mousseux de poils blonds, tes
aisselles proliférantes de l’hiver. L’odeur acre de la sueur. Dans la raie de tes fesses où j’écrase mon nez. Je te lèche. Le suintement huileux à l’urètre que tu décalottes. Recroquevillés dans
les cuisses étouffantes l’un de l’autre. Les sueurs qui se maitiennent chaudes des ventres qui glissent et tes seins mollis encastrés entre nous. Ma bouche ventousée jusqu’au bouc du menton dans
ton trou. Tu bailles de rouges que je pourlèche en mouvement circulaire. Les doigts incrustés dans les fesses et que je sépare. Je te cunnilincte à l’infini.
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