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  • : "un livre sur rien, un livre sans attache extérieure, qui se tiendrait de lui-même par la seule force interne de son style" G. Flaubert
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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 09:01

Depuis 3 jours les humeurs grondes. Dans ces grandes chambres désertées chacun s'endort dans le refus de l'autre. La saturation gagne nos humidités. De rage tu me mords dans le compartiment collée contre moi toute fenêtre ouverte avec les rideaux ternes qui battent contre la vitre. Tu te lèves et je te suis vers les toilettes. L'odeur monte aux yeux, entre l'ammoniaque et des purins de zoo. Il y a de l'urine rance et des poils dépareillés autour du trou sans cuvette. Je rabats le loquet et te pousse vers la fenêtre. Vite tu t'agrippes et je dégage ma braguette, monte ta jupe écarte la culotte de la raie et cherche les trous. C'est déjà mouillée, tu gémies, je te mords et te lèche le cou. Je cherche l'anus et m'y pose, bien au centre. Tu te cambre, retiens ton souffle, d'appréhension sans refus, tu écartes un peu les jambes. Je pose, j'appuie, j'attends les quelques instants de relâchement de ton sphincter saisis... et puis en essayant de contenir les brutalités du rail, je t'enfonce le gland bandé jusqu'au fond sans plus m'arrêter. La poisse suinte avec les odeurs nauséeuses et les maculages de merde sur la cuvette. Je bouge et augmente le va et vient dans tes grosses fesses blanches. Je fais des amplitudes plus grandes et ton relâchement s'abandonne. Je peux sortir le gland et laisser le bâillement rouge et huileux de ton anus avant d'y repartir jusqu'à toucher des boyaux qui te font essayer d'une main de me retenir. Je me serre à tes seins avec des envies de déchirer dans mes ongles. Je tape fort et je sens vite après ces trois jours de pourrissement que je vais jouir, que je suis plein de sperme, que tout ce bruit de métal sur les rails cogne dans ma tête. Tu me laisses, tu laisses tendu ton cul et je sens tout le sperme qui dégorge au fond de ton trou, les saccades, les soubresauts des derniers jus que j'abandonne au fond de toi, suant, essoufflé, calé les dents dans ton épaule. Tu écoutes. Je me sors de toi avec du suintement de liquide jaune un peu fécale et des fils huileux de reste de sperme déjà plus liquide et jauni de merde. Je mets à terre ta culotte et te pousse sur la courte tablette sale du lavabo. Tu es assis et tu me regardes pleine de la force de ne pas en rester là. Je t'ouvre et t'écarte haut les cuisses. Je plonge et écrase le blanc de ma langue sur toute la mouillure de petites lèvres irritées d'impatience. Il y a toute l'âcreté, les nœuds d'urine et de petites salissures blanches que je lèche. Je te lèche, je te lave, je te récure. J'appuie, écarte les chiffons, cherche le clito et les coins où tu t'agrippes. Je lape, je lippe et j'accélère. Tu m'appuies la tête, écartes les cuisses, écartes encore, et d'un coup, tu refermes, tu m'étouffes, tu te bouches de l'avant-bras d'un grand cri rauque, tu appuies encore, tu ne veux pas que ça cesse. Tu descends de ce bois qui colle et attache la peau nue de tes fesses. Tu abats mon pantalon et caleçon à mes chevilles, et accroupie, tu prends dans ta main mon sexe mou, gluant, avec des morves de sperme un peu séchées et des marrons de merde qui viennent de ton cul. Tu essaies de le branler d'une main pour le faire rebander. Tu l'enfournes dans ta bouche, l'inondes de bave et commence le suçage pour le retendre. Tu me suces. Tu me nettoies. Tu me comprimes et tu m'aspires. Je sens que ça revient dans les pestilences et le fracas de ce train étouffé de chaleur moite.

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